Les échos de la victoire du Nigérian Ademola Lookman au prix du meilleur joueur d’Afrique suscitent un large débat, notamment au Maroc, où beaucoup estiment que le star du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, méritait davantage ce titre, compte tenu de sa présence constante en Europe et de ses grandes contributions avec l’équipe nationale marocaine.
Aujourd’hui, avec l’annonce imminente du lauréat du prochain Ballon d’Or africain, une question brûlante se pose : Mohamed Salah, l’Égyptien, parviendra-t-il à décrocher le titre cette fois-ci ? Surtout que le classement de Salah et Hakimi parmi les meilleurs joueurs au monde renforce leurs possibilités et les place comme des candidats naturels à la victoire.
En coulisses, certaines mémoires restent marquées, et l’une des plus notables est celle de la réunion de Marrakech qui, bien que commencée, ne s’est pas achevée, perturbant ainsi l’ordre du jour de la Confédération africaine de football, y compris le match d’exhibition auquel de grands membres étaient censés participer. Nombreux sont ceux qui lient cela à l’influence du président de la CAF, Patrice Motsepe, dont les décisions sont considérées comme ayant directement affecté l’attribution d’un prix jugé indécent à Lookman au détriment de Hakimi, et ce, en plein cœur du Maroc.
Cette influence croissante de Motsepe au sein de la CAF soulève des inquiétudes quant à la solidité de la mainmise sur le football africain, qui semble aujourd’hui plus fermement ancrée que jamais, ce qui pourrait nuire à la crédibilité et à l’équilibre des récompenses entre les grandes stars africaines.
En attendant la prochaine édition, la question reste ouverte : Mohamed Salah est-il le plus grand bénéficiaire de ces dynamiques cachées, en vue de récolter le Ballon d’Or africain après que celui-ci a été « dérobé » à Hakimi lors de l’édition précédente ?