Un expert en sécurité a précisé que l’intervention des forces publiques pour empêcher les rassemblements qui ont circulé via des invitations anonymes sur les réseaux sociaux, en fin de semaine, a été réalisée dans le cadre d’une approche équilibrée qui allie le maintien de l’ordre public et la garantie de la sécurité des manifestants ainsi que des membres des forces de l’ordre.
Dans une déclaration à l’Agence Maghreb Arabe Presse, l’expert a indiqué que les autorités locales avaient émis des décisions d’interdiction de ces rassemblements non autorisés, ce qui a nécessité le déploiement d’unités de police en tenue officielle et civile, revêtues d’une identité visuelle distincte, sans utiliser les moyens habituels d’intervention tels que les matraques, les gaz lacrymogènes ou les camions à eau, soulignant le caractère préventif de cette intervention.
Il a également souligné que les forces publiques se sont concentrées, durant les heures des convocations annoncées, sur la garantie de la liberté de circulation dans les rues, avant de donner trois avertissements légaux via des haut-parleurs pour appeler les manifestants à disperser. Il a ajouté que la majorité des participants a répondu à ces instructions, tandis que le traitement des récalcitrants s’est limité à les éloigner de manière pacifique, sans recourir à la force.
Concernant les quelques cas qui ont refusé de se plier aux directives, l’expert a noté que les concernés ont été appréhendés et soumis à des vérifications d’identité sous la supervision des procureurs compétents, avec une libération immédiate dans la plupart des cas. Pour ce qui est de certains interpellés à Rabat et à Casablanca, ils ont été placés en garde à vue par ordre du procureur, après la constatation d’actes relevant de crimes punissables par la loi.
Il a également attiré l’attention sur le fait que toutes les enquêtes judiciaires ont été menées conformément aux garanties légales, en affirmant que les interventions n’avaient donné lieu à aucun blessé parmi les manifestants ou les forces publiques et n’avaient causé de dommages matériels, que ce soit aux biens publics ou privés.
L’expert a conclu en affirmant que les autorités publiques ne toléreront pas les appels anonymes et virtuels visant à perturber l’ordre public, soulignant que le respect des procédures légales pour les rassemblements demeure une condition essentielle pour exercer le droit de manifester.