Le Maroc réaffirme son attachement à la neutralité et refuse de se ranger du côté de la Russie au sein des Nations Unies.

Le Maroc réaffirme son attachement à la neutralité et refuse de se ranger du côté de la Russie au sein des Nations Unies.

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Dans ce qui semble être une position diplomatique équilibrée, en accord avec la politique de neutralité adoptée par le Maroc dans les affaires internationales sensibles, le royaume a choisi de s’abstenir de voter sur une résolution proposée par un groupe de pays occidentaux lors de la soixantième session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, visant à prolonger le mandat du rapporteur spécial concernant la Russie pour une année supplémentaire.

Cette résolution, considérée par Moscou comme un « outil de pression politique », a suscité un clivage clair au sein du Conseil, ne recevant le soutien que de 20 pays sur 46 ayant participé au vote, selon l’agence de presse russe TASS.

L’agence a précisé qu' »moins de la moitié des délégations participantes » ont soutenu cette résolution, qualifiée de « hostile à la Russie », signalant qu’elle reposait sur des narrations généralement adoptées par des pays occidentaux classés par Moscou comme « pays non amis », et les utilisant pour saper ses politiques sur la scène internationale.

Selon la même source, tous les pays de l’Union européenne ont soutenu la résolution, à l’exception de la Hongrie, ainsi que le Royaume-Uni et plusieurs alliés occidentaux, tandis que des pays comme la Bolivie, le Burundi, le Vietnam, le Kirghizistan, la Chine, Cuba, le Soudan et l’Éthiopie y ont opposé leur veto.

Le nombre de pays s’étant abstenus de voter, parmi lesquels le Maroc, l’Algérie, le Brésil, l’Indonésie, le Qatar, le Mexique et l’Afrique du Sud, s’élevait à 18, illustrant leur réticence à s’impliquer dans le clivage croissant entre Moscou et les pays occidentaux au sein des institutions des Nations Unies.

Ce profond clivage au sein du Conseil des droits de l’homme reflète la persistance de l’utilisation des questions relatives aux droits humains comme un instrument de tension politique, alors que les appels à neutraliser le Conseil face aux conflits géopolitiques se multiplient, afin de garantir la crédibilité de ses mécanismes internationaux.

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