Le gouvernement israélien a, ce vendredi, approuvé un accord de cessez-le-feu à Gaza, médié par l’ancien président américain Donald Trump. Cet accord ouvre la voie à la fin de la guerre qui dure depuis deux ans et à la libération de tous les otages israéliens détenus par le Hamas.
Cette approbation est intervenue après l’annonce par Trump et le principal négociateur du Hamas, Khalil al-Hayya, de la fin de la guerre. Ce dernier a confirmé lors d’une émission télévisée que les deux parties étaient parvenues à un accord final avec une garantie américaine. Trump a annoncé qu’il se rendrait au Moyen-Orient à la fin de la semaine pour assister à la signature de l’accord, précisant que l’échange de prisonniers et d’otages aurait lieu lundi ou mardi prochains.
Selon des responsables américains, 200 soldats américains seront déployés en Israël pour aider à coordonner l’exécution de l’accord, à travers un centre de coordination impliquant l’Égypte, le Qatar, la Turquie et les Émirats, sans déployer de troupes à Gaza.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a confirmé que l’accord représente la première étape d’un plan de paix, expliquant qu’Israël n’a pas l’intention de reprendre la guerre. L’accord stipule un retrait progressif des troupes israéliennes tout en maintenant un contrôle sur environ 53 % de la bande de Gaza, suivi d’un délai de 72 heures pour le Hamas afin de libérer tous les otages et de restituer les corps des décédés.
Israël prévoit également de libérer 250 prisonniers condamnés à perpétuité et 1 700 détenus de Gaza en échange de la libération d’environ 20 otages israéliens. Les Nations unies se préparent à fournir une aide humanitaire urgente, y compris de la nourriture et des médicaments, à la bande de Gaza, qui souffre d’une grave crise humanitaire.
À Gaza, les habitants expriment un espoir prudent que cet accord soit le début de la fin de leurs souffrances prolongées, bien que l’incertitude persiste quant à l’avenir du gouvernement dans le secteur et à la durabilité de la trêve.