La ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a affirmé que la vision royale à long terme de Sa Majesté le Roi Mohammed VI a permis au Maroc de devenir un leader régional dans le domaine des énergies renouvelables, depuis le lancement de la stratégie énergétique nationale en 2009.
Dans une déclaration à la presse en marge de la deuxième réunion ministérielle du Groupe mondial pour l’énergie à fusion, qui s’est tenue à Chengdu en Chine sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Benali a précisé que cette rencontre de haut niveau a été l’occasion de présenter les grandes lignes de cette vision éclairée qui a fait du Maroc un acteur clé dans le développement des énergies propres.
Elle a ajouté que le Maroc a renforcé sa position internationale dans les domaines des énergies renouvelables et de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, grâce à des choix stratégiques axés sur la durabilité, l’innovation et l’ouverture à des partenariats internationaux.
Benali a souligné l’engagement du Maroc en tant que membre actif de l’Agence internationale de l’énergie atomique et défenseur du multilatéralisme, considérant que le développement de la technologie de fusion nucléaire nécessite une coopération internationale étendue, compte tenu des défis technologiques et financiers qu’elle pose.
Elle a indiqué que « la fusion nucléaire nécessite de maîtriser des températures dépassant 100 millions de degrés Celsius et des financements de plusieurs milliards de dollars », en assurant qu’à l’horizon 2050, cette source d’énergie pourrait représenter une alternative prometteuse, capable de concurrencer les énergies renouvelables traditionnelles.
La ministre a appelé à renforcer la recherche et le développement dans le domaine de la fusion par le biais de partenariats multilatéraux permettant aux pays du Sud de suivre le changement énergétique mondial.
La deuxième réunion ministérielle du Groupe mondial pour l’énergie à fusion réunit des ministres, des experts, des chercheurs et des responsables des plus grandes entreprises et centres scientifiques, afin de discuter des perspectives de développement de cette technologie propre et d’intensifier la coopération internationale pour garantir une sécurité énergétique durable et zéro carbone.