Guerres de cinquième génération au Maroc : entre mensonges médiatiques et exploitation de la violence fictive

Guerres de cinquième génération au Maroc : entre mensonges médiatiques et exploitation de la violence fictive

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Les récentes manifestations au Maroc ont débuté à partir d’un appel anonyme sur les réseaux sociaux, visant, selon un discours trompeur, à mobiliser ce que l’on appelle la « génération Z ». Toutefois, la réalité, qu’on ne peut ignorer, est que le terme « génération Z » ne reflète aucune réalité tangible au sein de la société marocaine ; il constitue simplement une stratégie tactique pour présenter nos jeunes comme une source permanente de troubles, tout en conférant une légitimité illusoire à des manifestations préalablement orchestrées par des voix familières ayant des antécédents judiciaires. Ces voix ont déjà été exploitées par des entités hostiles au royaume dans des tentatives passées de discréditer l’image des droits humains au Maroc, et aujourd’hui, elles réemploient la même stratégie dans le cadre des guerres de cinquième génération qui en sont encore à leurs débuts sur notre sol.

Au départ, la contestation semblait pacifique, mais elle s’est rapidement transformée en actes de violence organisés dans plusieurs villes, visant la sécurité ainsi que les biens publics et privés. Au total, 263 membres des forces de l’ordre ont été blessés, et des dizaines de véhicules et d’institutions ont été vandalisés. L’apogée de cette dégradation s’est produite lors de l’incident d’Inzegan, où un groupe a tenté d’assaut un poste de gendarmerie pour s’emparer des armes, ce qui a contraint les forces à réagir de manière défensive, entraînant la mort de trois des attaquants.

Malgré les tentatives d’organes de presse étrangers de présenter cet événement comme une violence policière, les enregistrements vidéo ont prouvé l’engagement des forces à faire preuve de retenue et à agir conformément à la loi, avec une politique prudente éloignée de tout usage excessif de la force. Au total, 409 personnes ont été arrêtées, la plupart dans le cadre des procédures légales et sous la supervision du procureur.

Le code pénal marocain est strict et clair, avec des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité ou à la peine de mort dans des cas spécifiques, tout en tenant les parents des mineurs responsables civilement, et en réservant à l’État le droit de demander réparation pour les dommages matériels et moraux. Ces mesures confirment que l’État ne tolérera aucune atteinte à la sécurité nationale ou aucune tentative de semer le désordre.

Ce qui se produit aujourd’hui marque le début d’une phase stratégique des guerres de cinquième génération, visant à affaiblir l’État de l’intérieur en créant des tensions illusoires et en exploitant des jeunes sans véritable conscience politique. Il est prévu que de telles attaques se multiplient dans les années à venir, à moins qu’une stratégie nationale complète de sensibilisation et d’encadrement ne soit mise en place. Il est ici question du rôle essentiel des médias, non seulement dans la transmission des nouvelles, mais aussi dans la clarification des perceptions, le décryptage des mensonges et la protection de la société contre les récits trompeurs.

Le véritable défi auquel doivent faire face les acteurs du secteur médiatique est que la phase à venir requiert une discipline stricte des journalistes, ainsi qu’une pleine conscience de leur responsabilité nationale, sinon nous risquons de rester englués dans des batailles secondaires qui ne profitent qu’à certains individus, tandis que l’État et sa sécurité nationale demeurent la cible de ceux qui parient sur le chaos et la diffamation.

En définitive, la question ne se limite pas à la gestion de manifestations éphémères, mais relève d’une guerre pour la conscience et les vérités, et d’un investissement dans des risques fictifs pour préparer le terrain à des plans hostiles à l’avenir du royaume. L’unique pari capable de contrer ces tentatives est l’encadrement, la sensibilisation et une stratégie médiatique rigoureuse, tout en préservant l’équilibre entre la liberté d’expression et la responsabilité des citoyens et des journalistes.

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