Baisse de 12 % de la production de clémentines au Maroc en raison d’une saison difficile et d’un retard dans la récolte

Baisse de 12 % de la production de clémentines au Maroc en raison d’une saison difficile et d’un retard dans la récolte

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La récolte des clémentines au Maroc a connu une baisse de 12 % cette saison en raison de conditions climatiques difficiles et d’un retard dans la récolte. Selon des données publiées par le site spécialisé « Fresh Plaza » dans le domaine de l’agriculture et du commerce, la campagne de récolte des clémentines a débuté dans un contexte de chaleur intense et de sécheresse durant les mois de mai et juin, avec des températures atteignant parfois 42 degrés Celsius. Ce phénomène a engendré un stress pour les arbres, affaiblissant leur floraison et la formation des fruits, ce qui a provoqué un retard d’environ deux semaines dans le démarrage de la récolte et une diminution de la taille des fruits d’environ 2 à 4 millimètres.

Malgré ces défis climatiques, certaines exploitations ont affiché de meilleures performances grâce à des tèchniques agricoles avancées et des sites de production riches en eau, comme dans la région du Gharb, où la société « Orbis Agro Industry » produit environ 12 000 tonnes de clémentines par an. La directrice commerciale de l’entreprise, Liza Delay Alcaraz, souligne que « l’investissement dans l’irrigation intelligente et les sols fertiles a permis de maintenir la qualité des fruits, malgré la sécheresse. »

Le rapport indique également que la variété « Nadorcott » continue de briller, avec des exportations dépassant 325 000 tonnes pour la saison 2024/2025, soit une augmentation de plus de 43 %. Les prévisions restent optimistes pour ce produit malgré les défis, notamment en raison de la demande élevée pour les clémentines marocaines sur les marchés européens et occidentaux, en particulier en France, au Canada et en Russie.

Le marché intérieur connaît également une croissance soutenue grâce à une demande locale en hausse, à tel point que les prix atteignent parfois ceux des exportations, ce qui fait de ce marché une alternative stratégique pour les agriculteurs en quête d’un équilibre entre revenus économiques et fluctuations des marchés extérieurs.

En conclusion, le rapport souligne que la saison 2025/2026 sera un véritable test pour la capacité du secteur agricole marocain à s’adapter aux changements climatiques, surtout avec une réduction de 15 % des précipitations à l’échelle nationale, ce qui oblige les acteurs à renforcer l’innovation et la gestion durable pour garantir la continuité de la production d’agrumes.

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