Le Ministre dévoile une réforme globale de l’université marocaine pour renforcer les compétences et relier l’éducation au marché du travail.

Le Ministre dévoile une réforme globale de l’université marocaine pour renforcer les compétences et relier l’éducation au marché du travail.

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عز الدين ميداوي

Le ministre Midaoui révèle une réforme complète de l’université marocaine pour renforcer les compétences et lier l’éducation au marché du travail

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azeddine Midaoui, a présenté devant la Commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants les principales nouveautés de la réforme éducative du système universitaire marocain. Cette réforme ambitieuse vise à adapter l’université marocaine aux exigences du marché du travail et à renforcer les compétences globales des étudiants.

La réforme comprend une série de changements structurels dans les programmes et les méthodes d’enseignement, visant notamment à renforcer les compétences linguistiques et numériques, et à inclure des modules dédiés aux compétences personnelles, à la communication et à l’entrepreneuriat.

Chaque programme de formation intégrera une unité en arabe et une autre en langue étrangère afin de promouvoir le multilinguisme et d’améliorer l’intégration des diplômés à l’échelle internationale.

Vers une université connectée et professionnelle

Le nouveau système permet de diversifier les méthodes d’apprentissage, y compris l’enseignement à distance, la formation en alternance, ainsi que des horaires flexibles pour les employés, les étudiants actifs et les entrepreneurs. Cela représente un changement par rapport au modèle académique traditionnel et ouvre la voie à un apprentissage continu accessible à tous.

De plus, plus de 2 586 filières d’études ont été révisées, 366 nouvelles filières ont été créées, et 100 filières ont été intégrées dans le programme de bachelor en technologie. Le taux d’accès au niveau master augmentera de 30 % à 50 %, reflétant une volonté manifeste de renforcer la mobilité académique et sociale.

Modernisation et gouvernance

Sur le plan structurel, la réforme accompagne une réorganisation du paysage universitaire, avec la création de pôles régionaux, le lancement de 29 nouvelles institutions et l’établissement d’un référentiel national des compétences et des métiers pour les enseignants, les chercheurs et les administrateurs.

Une plateforme nationale d’enseignement des langues (arabe, amazigh, français, anglais, espagnol) sera également mise en place, témoignant de la volonté du ministère de numériser et d’harmoniser l’offre éducative.

Un projet pour l’avenir

Azeddine Midaoui considère que cette réforme n’est pas simplement une adaptation technique, mais représente un nouveau contrat social entre l’université et la société, basé sur la qualité, l’équité et l’innovation. Cette orientation est le reflet de la conviction que l’université marocaine doit devenir un moteur de développement, capable de former des citoyens autonomes, créatifs et enracinés dans des valeurs de progrès.

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