Lors d’une conversation avec la presse à bord de son avion lors d’un vol entre le Japon et la Malaisie, le président américain Donald Trump a réagi aux rumeurs concernant sa possible candidature au poste de vice-président lors des élections de 2028. Cette idée, avancée par certains de ses partisans, serait une stratégie pour contourner le 22ème amendement de la Constitution américaine, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.
Trump a catégoriquement démenti cette possibilité, affirmant : « J’ai le droit de le faire, mais je ne le ferai pas. Ce serait une sorte de contournement, et ce n’est pas juste. »
Par cette déclaration, Trump met fin à des spéculations qui circulaient depuis des mois sur sa candidature éventuelle au poste de vice-président aux côtés d’un autre candidat, ce qui lui permettrait théoriquement de revenir à la Maison-Blanche si ce duo remportait les élections et si le président élu démissionnait par la suite.
Il a souligné qu’il souhaitait maintenir une image de transparence vis-à-vis de ses partisans et de l’opinion publique, affirmant que « se présenter comme vice-président dans le but de devenir président par un moyen détourné n’est pas une démarche honnête. »
Malgré cela, cette hypothèse reste présente dans les discussions au sein de son camp politique. Certains de ses partisans de la base « Make America Great Again » (MAGA) ont évoqué un scénario dans lequel le vice-président actuel, JD Vance, serait le candidat républicain à la présidence en 2028, laissant à Trump le poste de vice-président, ce qui lui permettrait de retrouver le pouvoir en cas de démission de Vance après une victoire.
La réémergence de cette hypothèse relance le débat sur les limites du pouvoir présidentiel aux États-Unis, puisque le 22ème amendement interdit à quiconque d’être élu président plus de deux fois. Depuis sa réélection en 2024 et son entrée en fonction en janvier 2025, Trump a plusieurs fois laissé entendre son désir de rester sur la scène politique plus longtemps.
Son retrait de l’idée de briguer la vice-présidence est perçu comme une tentative de calmer les critiques qui l’accusent de vouloir contourner les institutions constitutionnelles. Dans un contexte politique tendu, où des questions émergent sur l’équilibre des pouvoirs dans le pays, il semble que le président américain ait souhaité envoyer un signal rassurant tant aux institutions qu’aux électeurs.
Cependant, des questions demeurent ouvertes : les élections approchent, les rivalités au sein du parti républicain s’intensifient, et la position de Trump au sein du parti alimente diverses spéculations sur son avenir politique.
En somme, la récente prise de position de Trump souligne son refus d’utiliser le poste de vice-président comme un chemin détourné vers la présidence en 2028. Cette démarche pourrait apaiser les débats juridiques et politiques, mais ne ferme pas la porte à d’autres options que le puissant acteur de la scène républicaine pourrait envisager à l’approche des prochaines élections.






