Fin de la « Fercha » : Chute du site de chantage qui a terni la réputation de Khouribga

Fin de la « Fercha » : Chute du site de chantage qui a terni la réputation de Khouribga

- in Société

Après quatre années de suivi et d’affrontement, j’écris ces lignes pour mettre un terme à ce qu’on a appelé le site « la friche », qui s’est progressivement métamorphosé d’une prétendue page d’information en un outil de chantage et de diffamation. Ma relation avec cette affaire n’était pas celle d’un simple observateur, mais bel et bien celle d’un protagoniste. J’ai moi-même été touché par ses campagnes mensongères, qui ont franchi les limites de la critique pour atteindre la vie privée et entacher la réputation des innocents à Khouribga, sans aucune preuve, argument ou même principe déontologique.

Dès le départ, le site cherchait à se présenter comme une plateforme soucieuse des enjeux de la ville et du pays, mais avec le temps, ses véritables intentions se sont révélées. Il a commencé à publier des nouvelles sans confirmation, exploitant la confiance de ses abonnés pour propager des informations erronées motivées par le désir de vengeance et de gains financiers. À ce moment-là, le silence n’était pas une option ; j’ai choisi de réagir publiquement. Je n’ai pas recours à l’insulte ou à la réplique dans la même langue, mais j’ai opposé des documents, des faits et une documentation continue face aux mensonges et calomnies diffusés.

Cette expérience s’est révélée éprouvante, mais elle m’a révélé l’ampleur des dégâts que peut causer un journalisme irresponsable lorsqu’il devient un instrument de dénigrement. Au fil du temps, après avoir tenté d’impliquer des noms et des figures des forces de l’ordre et de la justice dans des affaires qui ne les concernaient pas, le site a été contraint de faire marche arrière et de présenter des excuses officielles en direct à la procureur de la République et à la police judiciaire de Khouribga, une démarche qui a confirmé, sans l’ombre d’un doute, qu’il n’avait aucune preuve pour étayer ses allégations.

Khouribga, ville de personnes respectables, patrie du phosphate et de l’altruisme, ne peut rester prisonnière de sites qui pratiquent le chantage au nom de la liberté de la presse. Le journalisme est un honneur et une responsabilité, et ne peut être utilisé comme une arme contre les gens, ni comme un moyen de régler des comptes personnels. J’ai choisi de lutter contre cette dérive non par désir de vengeance, mais parce que se taire face à l’injustice, c’est y adhérer, et que la vérité a le pouvoir de faire tomber de nombreux masques, peu importe le temps que cela prend.

Bien que le temps me fasse défaut pour raconter tous les détails, cette expérience reste le témoin que la vérité finit toujours par l’emporter, peu importe la durée du mensonge, et que ceux qui extorquent les gens au nom des médias se retrouveront un jour face à la réalité, devant des institutions judiciaires qui ne dorment jamais. Ce qui s’est passé n’est pas la fin d’une histoire personnelle, mais une leçon générale pour tous ceux qui exploitent les plateformes pour diffuser des mensonges et nuire aux autres. L’information est une confiance, et la parole est une responsabilité ; la ville est trop grande pour être bafouée par le comportement d’un individu ou d’un site qui a vendu sa conscience pour des gains éphémères.

N’est-il pas temps de punir ceux qui collabore avec lui en lui fournissant des informations délibérément malintentionnées ?

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