La province de Tata a accueilli aujourd’hui, mardi, une rencontre consultative pour le lancement de l’élaboration d’un programme de développement territorial intégré pour la région, conformément aux hautes directives royales contenues dans le discours du trône et le discours d’ouverture de la dernière session parlementaire.
Dans son discours d’ouverture, le gouverneur de la province de Tata, Mohamed Bari, a souligné que l’objectif de cette rencontre est d’engager un large débat avec les élus, les acteurs locaux et les membres de la société civile afin de formuler une vision commune pour le développement, fondée sur un diagnostic précis des besoins de la population, et adoptant une approche participative qui place le citoyen au cœur des politiques publiques.
Cette rencontre n’a pas seulement été une occasion de consultation, mais également un moment d’échange de données de terrain. Un exposé diagnostic détaillé sur la situation économique et sociale de la province a été présenté, mettant en lumière les points forts dans les domaines agricole, énergétique et touristique, tout en révélant les contraintes liées aux infrastructures, la faiblesse de l’accès aux services sociaux, et la diminution des ressources en eau dans les oasis.
Les interventions des participants se sont concentrées sur des questions spécifiques :
– Amélioration de la qualité de l’éducation et des équipements scolaires dans les zones rurales.
– Renforcement des services de santé et fourniture des ressources humaines médicales.
– Soutien à l’emploi local et promotion de l’investissement productif.
– Développement du réseau routier pour relier les douars et les zones isolées.
– Protection des oasis et valorisation de l’économie oasienne comme source de vie digne.
Ces discussions ont constitué une base commune pour émettre des recommandations pratiques, appelant à une gouvernance efficace dans la gestion des projets de développement et à garantir la coordination entre les divers secteurs.
Les travaux de la rencontre étaient répartis en quatre axes principaux : l’emploi, l’éducation, les soins de santé, et l’aménagement territorial ainsi que l’accès à l’eau potable, avec la participation active d’élus, de chefs de services extérieurs, d’acteurs économiques et de composantes de la société civile.
Cette rencontre représente, selon les organisateurs, le véritable coup d’envoi d’un processus participatif visant à élaborer un programme de développement réaliste et intégré, traduisant les attentes des habitants de Tata en projets concrets qui provoqueront un changement significatif sur le terrain.




