La Grande-Bretagne menace trois pays africains de sanctions sur les visas s’ils ne coopèrent pas à la répatriation des immigrants clandestins.

La Grande-Bretagne menace trois pays africains de sanctions sur les visas s’ils ne coopèrent pas à la répatriation des immigrants clandestins.

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La ministre de l’Intérieur britannique, Suella Braverman, a annoncé qu’elle interdirait à trois pays africains de délivrer des visas à leurs citoyens si ceux-ci ne coopèrent pas pour rapatrier les migrants en situation irrégulière. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une réforme globale du système d’asile et du droit de l’homme en attente.

Les pays ciblés par ces sanctions sont l’Angola, la Namibie et la République démocratique du Congo. Les touristes, personnalités et hommes d’affaires de ces nations se verront interdire l’entrée au Royaume-Uni si leurs gouvernements ne collaborent pas au retour de leurs ressortissants en infraction avec la législation britannique, comme l’a rapporté l’agence de presse britannique « PA Media ».

Le journal The Times a souligné que cette démarche est inspirée des politiques de l’ancienne ministre de la Sécurité intérieure sous l’administration Trump, Kristi Noem.

Suella Braverman a déclaré : « Au Royaume-Uni, nous respectons les règles. Lorsque j’ai dit qu’il y aurait des sanctions contre les pays qui ne rapatrient pas les criminels et les migrants en situation irrégulière, je le pensais véritablement. Mon message aux gouvernements étrangers est clair : acceptez le retour de vos citoyens ou perdez le privilège d’entrer dans notre pays. »

La ministre Braverman devrait se rendre au Parlement pour présenter une déclaration détaillant son nouveau plan de révision des modalités d’octroi de l’asile au Royaume-Uni pour ceux fuyant les conflits et les troubles, dans le but de renforcer le système et d’accroître le contrôle sur le flux de migrants.

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