Le CAK en cinquième position : des campagnes malveillantes visant à mettre en cause la direction, au milieu de questions en suspens à la recherche de réponses.

Le CAK en cinquième position : des campagnes malveillantes visant à mettre en cause la direction, au milieu de questions en suspens à la recherche de réponses.

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Le KAC est cinquième… des campagnes malveillantes poussent à la révocation du bureau, tandis que des questions sans réponse persistent.

La tension artificielle est de retour au sein du club qniti de football après sa défaite face au Wydad de Témara, deux buts à un. Un résultat qui n’a pas beaucoup changé la position de l’équipe au classement, mais qui a déclenché une vague de protestations dans les tribunes et des campagnes parallèles sur les réseaux sociaux appelant au départ du président Hakim. Ces demandes semblent, pour certains observateurs, déconnectées de la réalité et du parcours de l’équipe depuis le début de la saison.

Actuellement, le KAC occupe la cinquième place après onze journées, à seulement quatre points du leader, avec encore dix-neuf matches devant lui, ce qui signifie que la course à la compétition est largement ouverte. Cependant, cela n’a pas empêché certaines pages et figures associées aux supporters de critiquer le bureau dirigeant. Une partie des supporters considère que cette campagne va au-delà des considérations sportives, pointant vers d’autres luttes de pouvoir qui ressurgissent chaque fois que les élections approchent.

En revenant sur la période où Hakim a pris la présidence du club, l’équipe faisait face à des crises multiples : une dette atteignant un milliard et demi, des plaintes de joueurs, des salaires impayés, et un manque de structure organisationnelle claire. À l’époque, ces voix de mécontentement ne s’élevaient pas, malgré une situation critique annonçant un effondrement imminent. Après l’élection de l’actuel bureau, le club a réussi à monter de la division amateur, et a entamé des réformes internes, améliorant les infrastructures, créant de meilleures conditions de compétition et signant un entraîneur tunisien avec un nouveau staff technique, malgré des ressources limitées et un soutien local peu marqué.

Les données en circulation révèlent que la motivation derrière la nouvelle campagne aurait des ramifications politiques, car des sources locales parlent de personnalités se préparant à des élections parlementaires et cherchant à établir un poids au sein du club en visant à renverser le bureau actuel. De telles manœuvres pourraient plonger à nouveau le club dans le désordre qui a caractérisé son passé et le placer sur le chemin du retour vers les divisions inférieures.

Dans ce contexte de tiraillements, une question se pose : que faut-il vraiment au club ? Selon les experts, la réponse passe par trois points essentiels : d’abord, un soutien authentique des supporters qui soutiendrait l’équipe en dehors des affiliations politiques. Ensuite, un soutien financier de la part des hommes d’affaires et des investisseurs de la ville pour répondre aux besoins essentiels du club. Enfin, il est crucial de maintenir une stabilité administrative qui assure la continuité du travail technique et comptable, sans interventions ponctuelles.

Aujourd’hui, le KAC se trouve à un carrefour. Soit il s’engage dans une spirale de conflits qui pourrait démanteler tout ce qui a été construit ces dernières années, soit il choisit le chemin de la sérénité et du travail, unissant les efforts pour ramener l’équipe à sa place naturelle. En fin de compte, l’avenir du club reste une responsabilité collective qui dépasse les limites des tribunes, impliquant quiconque se soucie du sport dans la ville de Kénitra.

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