Dans une publication intitulée “La mondialisation et la pandémie: Chroniques de confinement”, M. Oualalou souligne les faiblesses de la mondialisation révélée par le crise du coronavirus.
Selon Fathallah Oualalou, la crise a entraîné des interruptions dans les chaînes de valeurs mondiales et a permis aux proximités et aux solidarités régionales de devenir les assises de souverainetés et d’autonomies nouvelles.
M. Oualalou a également mis l’accent sur le besoin de santé et de sauvegarde de la vie humaine qui vont devenir des choix stratégiques des politiques publiques. Au même rang que la sécurité et la paix, la santé est en passe de devenir un bien commun de l’humanité.
Selon la même publication, aucun progrès réel ne peut se faire sans progrès réel dans la gouvernance politique des pays, avec un challenge essentiel d’arriver à diversifier les tissus productifs dans toutes les régions du continent pour lui permettre de mieux négocier sa position dans les chaines de valeur mondiales.
Ainsi, pour une refondation réussie de la mondialisation, M. Oualalou estime que l’Afrique doit être au cœur des nouveaux centres d’intérêt des politiques publiques : santé, équité, environnement.
Elle saura alors démontrer sa capacité à maîtriser ses rapports avec toutes les grandes puissances et à construire, dans la cadre de la multipolarité future et dans une approche de régionalisation avec l’Europe voisine, une zone de coproduction et une verticale Afrique-Europe avec un nouveau centre de rayonnement : la Méditerranée.
Le Maroc, qui appartient à cette aire afro-euro-méditerranéenne, aura certainement à être actif dans cette approche régionale, a-t-il fait valoir.