Depuis la fermeture des frontières aériennes, adossées aux restrictions qui ont accompagné les réouvertures partielles, sur fond du Covid-19, l’écrasante majorité des avions sont cloués au sol.
Les différents États, de par le monde, ont débloqué des milliards de dollars et d’euros pour éviter un éventuel tsunami qui risquerait de s’abattre sur les emplois. Question de sauver ce qui pourrait encore être sauvé.
Rien n’y fait ! Ce que les gouvernements craignaient est en train d’avoir lieu.
Plusieurs transporteurs aériens annoncent, au fil des jours, des plans dits de « restructuration ». Alors que, au fond, il s’agit de licenciements en masse.
Aux dernières nouvelles, KLM, la branche néerlandaise d’Air France-KLM, a annoncé, jeudi 1er octobre, avoir soumis à l’État néerlandais son plan de restructuration, renseigne Reuters. Il s’agit là, en fait, de la condition au déblocage d’une aide de 3,4 milliards d’euros pour contourner le crash.
Le plan en question, ajoute la même source, prévoit des accords avec toutes les catégories de salariés, mais aussi une réduction des coûts à hauteur de 15%, ainsi qu’une diminution de moitié de ses émissions de dioxyde de carbone à l’horizon 2030.
Pas moins de 4.500 emplois devraient être supprimés dès cette année. Soit, 20% des effectifs.
Les transporteurs aériens sont en train de se brûler les ailes.
EBS