Caucase. Le torchon brûle entre Paris et Ankara

Caucase. Le torchon brûle entre Paris et Ankara

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Depuis la reprise des hostilités entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, dans la région du Haut-Karabakh, la France et la Turquie croisent le fer à distance. Par déclarations interposées. Dès le début des affrontements, Ankara a choisi son camp en disant son soutien aux autorités azerbaïdjanaise. Paris, et d’autres capitales occidentales, avait invité la Turquie à ne pas jeter de l’huile sur le feu. Erdogan a fait la sourde oreille. Ce qui n’a pas été sans attiser l’ire de l’Hexagone. Pire encore, on parle même de l’arrivée de mercenaires « aiguillonés » par Ankara. Les affrontements, qui perdurent depuis plus d’une dizaine de jours, ont fait plusieurs dizaines de victimes, notamment des civils, et des milliers de déplacés.

Ce mercredi 7 octobre, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a dit haut et fort le fond de sa pensée. S’exprimant devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale de l’Hexagone, Le Drian a déclaré que la Turquie était impliquée « militairement » dans le conflit. « La nouveauté, a-t-il dit, c’est qu’il y a une implication militaire de la Turquie qui risque d’alimenter l’internationalisation du conflit ».
Une éventualité que l’Iran, aussi, dit craindre.
Dans la foulée, le président russe, Vladimir Poutine, qualifie la situation au Haut-Karabakh de « grande tragédie « , tout en espérant que le conflit prenne fin « bientôt ».  » Nous nous inquiétons beaucoup parce que l’Azerbaïdjan et l’Arménie et le Haut-Karabakh sont tous des territoires peuplés par des gens qui nous ne sont pas étrangers ». Fin de citation, relayée par sputniknews.

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