Voilà, le houleux débat autour du régime des retraites des parlementaires est « presque » clos. Mercredi 14 octobre, les députés ont fini par se mettre sur la « liquidation » dudit régime. La veille, la réunion au sein de la commission des finances annonçait la couleur, quant au retour au calme, alors que les observateurs s’attendaient à des prises de becs, notamment entre la majorité et l’opposition. Le sentiment général est que l’heure de la fin de ce régime allait sonner.
Dans la foulée, le président de la Chambre des députés est entré en scène. En effet, Habib El Malki s’est réuni, mercredi, avec les chefs des groupes parlementaires, en présence de représentants de la CDG, qui gère le régime en question. L’occasion de faire le point sur sa situation et le modus operandi en vue de la gérer. Surtout que les caisses de ce régime sont au rouge, depuis 2017. Certains parlent d’un déficit autour de 10 milliards de centimes et les pensions sont à l’arrêt. Pas moyen de procéder à une quelconque opération de sauvetage. Le coût est pour le moins exorbitant. Autant sur le volet financier qu’au niveau politique. Notamment, avec le débat de société que la question a suscitée. N’en déplaise à ceux qui ont avancé des « propositions », la logique a fini par gagner.
Mais, ce n’est pas pour autant la fin d’un feuilleton à rebondissements.
En effet, tout porte à croire qu’on sera « invités » à de nouveaux épisodes.
C’est qu’il va bien falloir régler le problème des cotisations des parlementaires qui devront être « remboursées ».
Or, quand on prend en compte les « générations » des parlementaires concernés, la note sera bien salée. Autant en déduire que les « questions techniques » risquent de créer bien des vagues. Les scénarios ne sont pas connus et leur éventuelle et modalités d’application non plus.