Les États ouest-africains relevant de la CEDEAO ont décidé, ce début de semaine, de lever les sanctions imposées à Bamako suite au coup d’État ayant renversé, en août dernier le président Ibrahim Boubacar Keita.
Dans une déclaration, rendue publique au lendemain de la formation d’un gouvernement dans lequel les membres de la junte occupent des positions stratégiques, dont celui de vice-président occupé par le colonel Assimi Goita, les dirigeants du groupement sous-regional indiquent « prendre en compte » des « avancées notables vers la normalisation constitutionnelle » au Mali.
Concrètement, les Maliens pourront voyager dans la sous-région, la mobilité aérienne et terrestre reprendra ses droits et les flux commerciaux et financiers reprennent également.
Pour rappel, la phase transitoire est fixée à 18 mois.