Amekraz sous le feu des parlementaires

Amekraz sous le feu des parlementaires

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Le ministre de l’Emploi était sous la coupole, ce lundi 2 novembre en après-midi. En effet, parmi les points retenus lors de la séance hebdomadaire des questions orales figurait, en bonne place, la problématique de l’emploi sous les effets de la pandémie du coronavirus.
Dans son intervention, Mohamed Amekraz n’a pas dérogé à la règle de ses précédentes sorties. Il étalera, à cette occasion, un chapelet de statistiques aussi roses les une que les autres. Notamment, sur la situation de l’emploi, les mesures prises pour en sauver ce qu’il pourrait être sauvé, ce qui a été entrepris en faveur des entreprises et on passe.
Pour les débats, les représentants de l’opposition n’ont pas été tendres. Le Groupe du PAM a été des plus virulents. Le député Pamiste ira jusqu’à laisser entendre que le ministre « vivrait sur une autre planète ». Et ce, en évoquant le fait que les chiffres du responsable gouvernemental n’auraient aucun rapport avec la réalité objective. Une réalité dont le chiffre le plus frappant est le taux de chômage qui dépasse les 13%. Plus encore, et au regard de l’évolution en cours, tout indiquerait que ce taux risque de grimper davantage. Le député accusera même le gouvernement de ne pas disposer d’une vision claire quant au traitement de la question de l’Emploi.
Pour sa part, le député du groupe RNI/UC n’ira pas par quatre chemins pour signifier que l’Exécutif entraverait l’investissement seul à même de créer des opportunités d’emploi. Ce qui, ipso facto, diminuerait les possibilités de réduire les dégâts de l’hémorragie des pertes constatées en la matière.
Quant au représentant du PI, il tournera le couteau dans la plaie de l’absence d’une stratégie à caractère régional. Covid-19 ou pas, il dira qu’il existe des régions qui souffrent dans l’indifférence quasi-totale. Et d’appeler le gouvernement à mettre sur pied une approche innovante pour promouvoir l’investissement dans les régions qu’il a qualifiées de
« marginalisées ».
Le couperet du temps imparti tomba et le ministre n’a eu qu’une soixantaine de secondes pour réagir. Promesse a été donnée que le débat devrait continuer dans le cadre de la Commission ad hoc.
Le grand public n’en saura pas grand-chose !

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