Le sujet la légalisation de l’avortement ne fait pas l’unanimité en Argentine certes, mais le nouveau président Alberto Fernandez en avait fait l’une de ses prompt de campagne électorale. Huit mois après son installation, il a présenté, mardi 17 novembre au Congrès, un projet de loi tendant à légaliser l’interruption volontaire de grossesse (IVG). « J’ai pris un engagement et aujourd’hui je vais tenir ma parole », a-t-il dit.
Et d’ajouter: » La criminalisation de l’avortement n’a servi à rien, elle a seulement permis que les avortements aient lieu de manière clandestine ». Dans son plaidoyer, A. Fernandez a rappelé que chaque année près de 38.000 femmes sont hospitalisées pour des avortements réalisés dans de mauvaises conditions.
En concomitance avec ledit projet, le président argentin, péroniste de centre gauche a soumis au Congrès un « Plan des milles jours ». Ce dernier prévoit une aide financière pour les familles pauvres durant la grossesse et couvrant trois ans après l’accouchement.
Et tout le monde est content !