En 2019, avant la covid-19, le tourisme a contribué pour 14% au PIB tunisien. L’année suivante, la pandémie a fait reculer le secteur d’environ 78% affectant des milliers d’emplois. Alors que le pays envisage la relance, il a lancé une formation pour renforcer les compétences des travailleurs, renseigne ecofin.
Le ministre tunisien du Tourisme, Habib Ammar, cité par la même source, a annoncé le lancement d’un programme dédié à la formation des employés en chômage technique suite à la crise sanitaire.
Ce sont 1.250 personnes qui bénéficieront de ce programme qui en plus de la formation offre d’autres avantages, à l’instar d’une prime et d’une allocation sociale versée par le ministère des Affaires sociales, détaille-t-on.
D’après la publication du ministère, ce programme entend aider les travailleurs du secteur touristique de tous les types qui ont été touchés par un arrêt de l’activité touristique à cause de la pandémie de Corona, dans le but d’améliorer leur formation et afin qu’ils soient prêts pour la nouvelle saison.
Ce programme de formation a été initié dans le cadre de la mise en œuvre des décisions gouvernementales approuvées lors du Conseil des ministres du 6 novembre 2020. La décision relative au tourisme ambitionne de sauver le secteur et ses employés pendant la crise de coronavirus.
La première phase de ce programme concerne 400 employés répartis sur huit sites et centres pour suivre une formation continue de 2 mois, precise l’agence.
Cette formation consiste à préparer les travailleurs à la prochaine saison touristique qui devrait être lancée entre mai et juin 2021. Il s’agit aussi à travers cette initiative de préserver les emplois menacés par la pandémie. Selon la Fédération tunisienne du tourisme, 27. 000 emplois sont concernés.
Pour la relance, le ministère du Tourisme s’attend à retrouver son rythme d’avant la crise. Au 10 novembre dernier, le pays comptait 1,8 million de touristes, soit un recul d’environ 78% par rapport à 2019.
Les recettes ont diminué de 63%, pour une valeur de 1200 millions d’euros. Pourtant, dans ce pays méditerranéen, le tourisme fait partie des principales sources de devises. En 2019, le secteur a contribué à hauteur de 14% du PIB.