Le ministre sud-africain de la Santé, Zweli Mkhize, a fait savoir ce mardi que son gouvernement était en état d’alerte élevé face au variant B.1.617 du virus SARS-CoV-2, un nouveau variant du virus détecté pour la première fois en Inde et auquel on attribue la multiplication récente du nombre de cas de la pandémie recensés en Afrique du Sud, renseigne Xinhua.
Et de rappeler que tous les ports d’entrée du pays appliquent des procédures de confinement strictes pour éviter d’importer la COVID-19, a précisé Z. Mkhize. Les passagers à l’arrivée sont soumis à un dépistage et leurs contacts proches sont surveillés.
Ces propos de Z. Mkhize surviennent après qu’une personne arrivée en Afrique du Sud en provenance de l’Inde cette semaine a été dépistée positive à la COVID-19. Le patient a été soigné en isolement dans un hôpital dont le nom n’a pas été révélé. Depuis lundi, des habitants locaux inquiets ont appelé le gouvernement à interdire les déplacements en provenance d’Inde, note la même source.
Le comité consultatif ministériel a été consulté sur cette question, a indiqué Z. Mkhize.
« Leurs conseils nous aideront à déterminer la marche à suivre, que le gouvernement annoncera en temps voulu », a-t-il dit.
Le ministre a indiqué qu’il n’y avait actuellement aucun vol direct depuis l’Inde.
L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a indiqué que le variant B.1.617 du coronavirus, qui comporterait, pense-t-on, les mutations de deux souches distinctes du virus et qui est considéré comme plus contagieux, n’avait pas été détecté en Afrique du Sud. Le NICD a également noté qu’il continuait de surveiller de près les variants détectés aux niveaux local comme international.
« Notre institution a beaucoup de compassion pour la situation terrible apparue en Inde, et nous souhaitons assurer la population sud-africaine que nous continuons de surveiller de près les développements », a déclaré le directeur exécutif par intérim du NICD, Adrian Puren.