Maroc-Espagne-Du principe de la réciprocité

Maroc-Espagne-Du principe de la réciprocité

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La situation est claire. Et, à la base, ne devrait souffrir d’aucun amalgame. À moins qu’il ne s’agisse d’une tentative, mal-intentionnée usant de faux-fuyants, de couvrir une énième maladresse ‘diplomatique’ qui n’a rien de diplomatique.

La toute récente ‘tension’ parce qu’il y a eu dans les relations entre le Maroc et l’Espagne, livre la démonstration que Madrid est tentée de mêler les pinceaux en se prenant les pieds dans le tapis de ce qu’il est convenu d’appeler ‘l’affaire Ben Bettouche’. Et non la médiatisée sous le nom du chef de file polisarienne.

Dès le départ, le Royaume du Maroc a été on ne peut plus clair, ferme et sans ambages. Le fait que Madrid accueille, sous un prétexte ‘humanitaire’, Brahim Ghali, ne pouvait pas passer comme une lettre à la poste. Dans la forme comme dans le fond.

D’autant plus qu’il s’agit des intérêts suprêmes du Maroc. Or, à ce niveau Rabat ne badine pas. Les sorties du ministre marocain des Affaires étrangères, n’en déplaise à certaines voix, ont été des plus limpides.

En face, pris au piège, Madrid a fait, fait encore, preuve de tâtonnements.

À croire qu’on est dans un laboratoire d’essais ! En effet, essayant de brouiller les pistes, il se retrouve dans un brouillard où il tente d’extrapoler un différend bilatéral en une affaire à dimension multilatérale entre Rabat et Bruxelles.

Comparaison n’est peut-être pas raison, compte du contexte objectif, mais l’histoire des relations bilatérales en ont connu d’autres. Et les dossiers de la pêche et de l’agriculture, pour ne citer que ceux-là, en sont la démonstration.

Les arêtes des poissons sont passés par là, tout comme les cargaisons amères des fruits et légumes.

Les équations sont nombreuses et il ne faut pas être devin pour deviner les travers ibériques. Même les qualificatifs semblent perdre leur sens, notamment lorsqu’on parle de partenariat stratégique. Un mot qui, au contact des faits, vide de signification tellement il est réduit à sens-unique. Voire inique. D’où l’impératif de procéder à une réévaluation des paramètres devant ‘réguler’ la relation bilatérale sur la base de la réciprocité.

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