Si je ne me trompe pas, ce vendredi 14 mai coïnciderait avec la Journée nationale du théâtre (appelons-la JNT, pour la jouer ‘branché’).
Avant la pandémie, puisqu’il y a un avant et un après à tous les étages dans le quotidien sociétal à travers la planète dite encore humaine, la célébration était synonyme de quelques événements.
On ne se félicitait pas certes, mais on avait le sentiment que quelque chose de particulier se passait.
Tout au moins, on en parlait. En mal beaucoup plus qu’en bien.
Tout au moins, les femmes et les hommes du théâtre, certaines et certains, en profitaient pour attirer l’attention sur les problèmes et les problématiques du secteur. La situation matérielle, ça va de soi, en tête.
A la télévision, on ne se faisait pas prier pour assurer le relais. Rien d’anormal: c’est un sujet qui s’impose. Et c’est parti pour les marronniers. Les plats réchauffés, voire resservis froids.
Tout au moins, en étalant la colère, on amoindrit l’effet des colères.
Avec la pandémie, on assiste à plus dur. Les salles de spectacle sont fermées. Et avec, pas le moindre espoir d’espérer voir ne serait-ce que l’ombre d’une pièce…de théâtre.
Les femmes et les hommes des planches n’ont eu de cesse de crier : O désespoir !
Les mesures de prévention sont les mesures de prévention. Et ça s’applique à tout le monde.
Les faits s’imposent en imposant leurs règles.
Les femmes et les hommes du théâtre, de guerre lasse, font l’économie de la colère. Ils disent juste: « Les planches nous manquent ! ».