Nombreux ou pas, il y a certainement pas mal de monde, les observateurs notamment, qui verraient d’un bon œil leaders de partis politiques et autres dits leaders d’opinion descendre sur l’arène électorale. Notamment, là où le suffrage direct est de mise.
Valeur ce dimanche 13 juin, il faut dire qu’ils ne sont pas nombreux à s’être prononcés. Trois en tout et pour tout. Le SG de l’Istiqlal, Nizar Baraka, celui du PAM, Abdelatif Ouahbi et, le tout récent, le président du RNI, Aziz Akhannouch. C’est dire qu’on ne se bouscule pas au portillon.
Or, il aurait été intéressant que les autres, tous les autres sans exception, fassent le pas. Ne serait-ce que pour se frotter directement à la rue. Ne serait-ce que pour aller mesurer, en direct, leur popularité auprès de l’électorat.
Fort probablement, même si ce n’est pas acquis d’avance, ils pourront bien décrocher leur siège. Mais, la leçon serait autre aussi. Particulièrement, le nombre d’électeurs qu’ils seront à même de mobiliser dans les circonscriptions où ils se présenteraient. Et ce, qu’on vote ou pas en leur faveur.
Certes, on pourrait bien avancer qu’il est trop tôt de se faire une idée précise quant au fond de pensée des uns et des autres, tant et si bien qu’on est encore à quelques semaines des échéances électorales.
Peut-être que, d’ici là, ils finiront par se décider !