Voilà ! Le verdict des urnes est tombé et il est sans appel.
L’UNMT, bras syndical du PJD, a été battu à plate couture lors des récentes élections des délégués des employés. Et ce, tous secteurs confondus (Éducation nationale, Santé, Jeunesse et sports, Finance s, pour ne citer que ceux-là).
La sanction !
Pourtant, les frères syndicaux des Lampistes, d’une arrogance mal-cousue, croyaient en leur « bonne étoile ». La défaite est pour le moins cuisante !
En fait, c’était sans compter avec la grande mobilisation des autres centrales syndicales, particulièrement l’UMT fort de son indépendance vis-à-vis du landerneau politique.
Sans oublier le piètre bilan qui a été le leur là où ils avaient des représentants ainsi que l’alignement total aux politiques antisociales du PJD au long de pratiquement une décennie.
En effet, les protagonistes de la scène syndicale n’ont eu de cesse, ces dernières années, de rappeler la chute vertigineuse du pouvoir d’achat des forces laborieuses, celui de la classe moyenne et de beaucoup de pans du tissu sociétal national dans son ensemble.
Certaines de ces centrales, à leur tête l’UMT, n’ont eu de cesse, aussi, de mettre en avant les désengagements répétitifs de deux gouvernements menés par les Lampistes et, inconditionnellement soutenus par l’UNMT.
Un « syndicat » qui, au lieu de défendre les droits et les attentes des forces laborieuses, battait campagne pour son parti géniteur. Lequel parti avait imposé, chemin faisant, l’injuste révision à la hausse de l’âge de départ à la retraite, conjuguée à une réforme, sans filets, de la Caisse de Compensation. Et, bien entendu, la panne du Dialogue social !
Lourd est le passif. Et si cette tendance se poursuit tout indique que les prochaines échéances devraient suivre la même logique. L’ombre de septembre plane d’ores et déjà et le principe de la Sanction est le mot d’ordre, comme le rappellent les héritiers de Mahjoub Ben Seddik.