Ziane érigé en droit-de-l’hommiste ? Et puis quoi encore !

Ziane érigé en droit-de-l’hommiste ? Et puis quoi encore !

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Par Saïd Bou-Ayach

Papy Ziane dépeint comme un droit-de-l’hommiste, on aura tout vu ! Et pourtant, lorsqu’il était à la tête du département des Droits de l’Homme, il brillait en s’emmêlant les pinceaux dès qu’il devait parler de son portefeuille… ministériel, et de ses prérogatives.

Lors d’un passage radio avec Omar Salim, le défunt journaliste lui avait posé une simple question : « qu’est-ce qu’un ministre des Droits de l’Homme ? ». Il s’était alors complètement fourvoyé, confondant sa fonction éphémère avec celle de son mentor Driss Besri (ex-ministre de l’Intérieur), et du reste du gouvernement Filali. Tourné en ridicule, bégayant et transpirant, son passage sur les ondes de Medi1 a démontré qu’il était aux antipodes de l’orateur qu’il prétend (toujours) être. Éblouissant de par sa bêtise et de ses multiples frasques, il est gentiment débarqué et à juste titre, quelques mois plus tard.

Incapable de défendre la noble cause qui lui a été confié, il se croyait ministre d’État sans portefeuille, s’occupant de tout, sauf de sa tâche. C’est pour vous exprimer ici la profonde déférence qu’il a pour les Droits de l’Homme…!

Dans un article long comme un jour sans pain, paru dans un support électronique de caniveau, la « journaleuse » qui saute du coq à l’âne, a conclu son torchon en parlant du grabataire Ziane, après avoir évoqué de sincères patriotes et fidèles serviteurs de la Nation, mais quelle idée saugrenue !

Brossé comme un détenu d’opinion (quelle idiotie) et non pas pour harcèlement, extorsion et chantage sexuel, elle a omis de parler de son véritable visage reluisant, à savoir un agent de Si Driss (Besri), comme il l’appelait si bien lui-même. D’ailleurs, il faut bien le noter, papy Ziane a été le seul chef de Parti (minuscule Parti, qui sous son ère, octroyait les accréditations pour les élections aux plus offrants) à assister à ses obsèques… si ce n’est pas de la fidélité et du dévouement, qu’est-ce que cela peut bien être ?

Avant cela, fidèle à lui-même en s’empiffrant à tous les râteliers, il était « coursier de luxe » de feu Ahmed Réda Guédira. En bon homme à tout faire, il passait de main en main, ayant commencé sa carrière de « planton » avec le général Ahmed Dlimi, ex-patron de la DGED.

Un droit-de-l’hommiste me direz-vous qui plaide pour la liberté d’expression, mais qui, il faut bien le noter, a largement contribué à faire condamner en 2006 l’ex journaliste Boubker Jamaï du « Journal Hebdomadaire », au paiement tenez-vous bien, de la bagatelle de 3 millions de dhs de dommages et intérêts au profit du belge Claude Moniquet, cofondateur et directeur de l’European Strategic Intelligence and Security Center, société d’analyse stratégique et d’intelligence économique, basée depuis 2002 à Bruxelles. Permettez-moi, mais le deux poids deux mesures est palpable et même visible, au point que ça en devient risible !

N’ayant aucun scrupule, et se donnant au plus offrant, le fanfaron Ziane roulait pour cette société qui est connue au Maroc pour avoir produit, selon la cinquième colonne, certains rapports, mais aussi des notes favorables aux services sécuritaires, notamment sous l’ère du général Hamidou Laânigri.

Alors place à la question pour un champion : quels étaient les rapports de papy Ziane avec la DGST du temps du général Laânigri, pour qu’il commence soudainement à réclamer la dissolution de cette institution sécuritaire névralgique sous l’ère de Abdellatif Hammouchi ?

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