AMDH : Une réciprocité à rude épreuve !

AMDH : Une réciprocité à rude épreuve !

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Dans une série d’incidents alarmants, plusieurs accusations de viol ont ébranlé la réputation de l’Association Marocaine des Droits de l’Homme (AMDH).

En juillet 2014, comme le rapporte Cawalisse.com, une tentative de viol perpétrée par un membre de l’AMDH à l’encontre de sa « camarade » à Rabat aurait été dissimulée par l’Association. En janvier 2023, Bladna24.ma a relayé la plainte d’une femme en situation de handicap, accusant un haut membre de l’AMDH de viol.

En mars 2021, hespress.com a couvert la manifestation de Hafsa BOUTAHER devant le siège de l’AMDH à Rabat, où elle accusait l’Association d’avoir divulgué sa plainte à son violeur.

Un autre incident a éclaté en juin 2023, lorsque fesnews.net a révélé des manquements aux responsabilités financières de l’AMDH. Le journal a souligné l’hypocrisie des slogans de l’Association et critiqué ses dirigeants pour le non-respect de leurs obligations légales. Cette situation a rappelé un incident similaire, à AL Hoceïma, où une femme avait dû mener une grève de la faim devant les locaux de l’AMDH pour réclamer à l’association des loyers impayés.

En décembre 2023, profitant de sa participation à un programme de formation, et après avoir obtenu une recommandation des compagnons de Aziz GHALI pour faciliter l’obtention de son visa, un militant aurait pris la fuite en Suède pour y résider illégalement.

En janvier 2024, Aziz GHALI a tenté d’amalgamer un génocide avec un match de football à travers une publication sur Facebook. Dans ce post, il a explicitement associé une idéologie nationaliste-arabe, dont un(e) jeune marocain(e) de vingt ans ne peut connaitre les subtilités qu’à travers les livres d’Histoire, à un simple match de football opposant l’équipe du Maroc à l’équipe Sud-Africaine.

Cette succession d’événements, bien que non exhaustifs, révèle des failles inquiétantes au sein de l’AMDH. Il pourrait être tentant de les rejeter en les considérant comme des incidents isolés, voire de les reléguer au registre des théories conspirationnistes les plus Hollywoodiennes. Cependant, il est impératif de reconnaître qu’ils soulèvent des questions fondamentales sur les valeurs et l’intégrité des dirigeants de cette organisation.

Il est tout aussi crucial de souligner que ces incidents ne compromettent en aucun cas la légitimité, l’importance, et la noblesse de l’objectif premier des associations militantes pour les droits humains. Cependant, ils appellent à une réflexion critique sur la manière dont certains dirigeants ont dévié de leur mission principale et ont transformé ce militantisme en une entreprise lucrative, prête à sacrifier les droits les plus fondamentaux des marocains pour servir leurs propres intérêts.

Il est temps de demander des explications à ceux qui se sont auto-proclamés défenseurs des droits humains au Maroc, mais dont certaines actions sont en contradiction flagrante avec leurs discours.

La notoriété des associations des droits humains au Maroc ne dépend pas de leurs liens avec d’autres organisations ou fédérations internationales dont les motivations sont ouvertement politiques. Au contraire, la crédibilité d’une association pour les droits humains repose tout d’abord sur sa capacité à agir avec intégrité, transparence et responsabilité, et à défendre les valeurs qu’elle prétend représenter.

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