Espionnage : Le gouvernement espagnol qualifie de « fake news » et de « conspiration » les accusations dirigées contre le Maroc

Espionnage : Le gouvernement espagnol qualifie de « fake news » et de « conspiration » les accusations dirigées contre le Maroc

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Express tv/

 

Le directeur du Cabinet de la Présidence du gouvernement espagnol, Oscar Lopez, a qualifié, mardi, de « fake news » et de « conspiration » les accusations fallacieuses portées à l’encontre du Maroc relatives à une présumée affaire d’espionnage ciblant le téléphone portable du président du gouvernement, Pedro Sánchez, à l’aide du logiciel Pegasus.

S’exprimant devant la commission mixte de la Sécurité nationale au Congrès des députés, Oscar López s’est dit « surpris » de « certaines suspicions et théories du complot » typiques de « l’extrême-droite », mettant en garde contre les allégations ciblant le Maroc sur cette question.

Dans ce sens, Oscar Lopez a rappelé que l’Audience nationale espagnole avait décidé, en juillet 2023, de classer sans suite l’affaire Pegasus faute de preuves.

En tout état de cause, il a tenu à préciser que « ce type de fake news et de calomnies n’affecte pas la sécurité nationale ni l’intérêt général » et qu’il s’agit « plutôt » d’une « campagne de désinformation ».

Il convient de rappeler, à ce propos, qu’un rapport de l’Agence espagnole de contre-espionnage, relevant de la Présidence du gouvernement espagnol, avait exonéré, fin mars, le Maroc de toute accusation d’espionnage et d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Espagne.

Les conclusions dudit rapport avaient enterré de manière qui ne souffre pas l’équivoque tous les soupçons et accusations qui avaient été dirigés contre le Royaume du Maroc relatives à de présumées activités d’espionnage qui auraient pris pour cible M. Sanchez, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires de l’Etat espagnol.

Ces allégations avaient également fait l’objet de démentis par de hauts responsables espagnols, en novembre 2022, lors d’auditions devant une commission du Parlement européen qui enquêtait sur l’utilisation du logiciel Pegasus.

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