Il paraît qu’on parle de patriotisme économique comme levier de développement, mais entre nous, combien d’hommes d’affaires y croient vraiment ? Des entrepreneurs qui mettent la nation au-dessus du profit personnel, ça existe, et l’histoire est là pour nous le rappeler.
En Égypte, Talaat Harb, fondateur de la Banque Misr, a transformé son pays sans arrière-pensée, juste pour qu’il gagne en indépendance. Lui, c’était un vrai bâtisseur, et les Égyptiens l’ont soutenu avec leurs propres deniers.
En Europe, même topo : Thomas Lipton, lui, avec son thé, a soutenu les classes populaires. Henry Ford aux États-Unis a rendu l’automobile accessible, créant des milliers d’emplois et aidant le pays à se hisser au sommet industriel mondial. Pas seulement pour leurs poches, mais pour la prospérité nationale.
Et chez nous ? On a eu des pionniers aussi, comme Chraïbi et Benani Smirès, qui ont investi dans les secteurs stratégiques, contribuant à notre autosuffisance à l’époque de Mohammed V et Hassan II. Ils ont construit sans se soucier de l’œil extérieur.
Mais aujourd’hui, des hommes d’affaires sont à des postes-clés dans notre gouvernement. Une chance, qu’on se dit ! Le Maroc pourrait être en pleine transformation économique avec eux aux commandes. Reste à savoir si ces « décideurs » feront le choix de servir le Maroc ou leur compte en banque. Soit ils se révèlent être des bâtisseurs d’avenir, soit des profiteurs de passage.
Je dis ça, je dis rien, mais l’histoire a la mémoire longue…