Souleiman Raissouni- instrumentalisation médiatique et connivences troublantes avec les adversaires du Maroc

Souleiman Raissouni- instrumentalisation médiatique et connivences troublantes avec les adversaires du Maroc

Raissouni

Par : Amal Amrani

Souleiman Raissouni, ancien journaliste controversé, continue d’alimenter les débats publics, non pas par des contributions médiatiques substantielles, mais par une stratégie habilement orchestrée visant à détourner l’attention de ses propres affaires judiciaires. Condamné pour le viol d’un jeune activiste LGBT, Raissouni persiste à se positionner en victime d’un complot politique, une posture empruntée à son ancien collègue et allié, Taoufik Bouachrine, lui-même condamné pour des crimes graves.

Depuis sa sortie de prison, Raissouni a déployé un arsenal de provocations et de diffamations ciblées, souvent relayées par sa compagne et un cercle de partisans, à l’encontre des journalistes ayant couvert son procès ou exprimé leur soutien à sa victime. Cette offensive verbale, marquée par des invectives vulgaires sur les réseaux sociaux, trahit une tentative manifeste de faire taire ses détracteurs tout en attirant l’attention internationale. Une question légitime s’impose : ces agissements s’inscrivent-ils dans une stratégie visant à préparer un dossier de demande d’asile politique ?

Son entretien post-carcéral avec le journaliste espagnol Francisco Carrión est révélateur de ses orientations. Carrión, connu pour son traitement biaisé des questions marocaines et ses affinités avec l’Algérie et le Front Polisario, a maintes fois démontré son hostilité envers le Royaume, notamment par ses visites répétées aux camps de Tindouf. Le choix de Raissouni d’accorder une interview à une figure aussi clivante ne peut être anodin. Lorsqu’interrogé sur ce choix, Raissouni s’est réfugié derrière une excuse à peine crédible : il aurait répondu à un message WhatsApp sans connaître le média ni le journaliste. Une justification qui, venant d’un professionnel comptant plus de quinze ans d’expérience, suscite davantage la perplexité que la compréhension.

Ce comportement s’accompagne d’accusations graves portées contre les institutions marocaines. Raissouni, dans une nouvelle sortie sur le même média espagnol, affirme être la cible d’une campagne orchestrée par les autorités à travers certains organes de presse. Cependant, les faits rapportés par le média lui-même démontrent que Raissouni a pris l’initiative de contacter leurs rédacteurs, rendant ses accusations encore plus fragiles et dénuées de crédibilité.

Dans ce contexte, son rapprochement avec des figures notoirement opposées à l’intégrité territoriale du Maroc, à l’instar de Zakaria Moumni, confirme une démarche réfléchie visant à exploiter les tensions internationales au service de ses ambitions personnelles. Ce glissement vers une rhétorique hostile aux institutions marocaines ne peut être interprété que comme une tentative de s’ériger en martyr aux yeux d’une audience étrangère, prête à accueillir ce genre de récits fallacieux.

Le cas de Souleiman Raissouni illustre une tendance préoccupante : celle de certains individus qui, pour échapper à leurs responsabilités, n’hésitent pas à porter atteinte à l’image et à la cohésion du Royaume. Ces manœuvres, bien que nuisibles, ne doivent pas éclipser la résilience des institutions marocaines, déterminées à défendre l’unité nationale face à de telles campagnes de déstabilisation.

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