Les actes de la pièce sont terminés, mais les grandes questions commencent maintenant. Le navire « Nexo Maersk », qui a été faussement accusé de transporter une cargaison d’armes pour Israël, ne transportait en réalité que des marchandises civiles. Les données officielles, les documents et les enquêtes internationales indépendantes ont clos la porte à tout doute.
Cependant, le mouvement Al-Adl Wal-Ihsan a choisi d’allumer le chaos. Il a propagé la rumeur, insufflé un discours de provocation et mobilisé ses troupes pour descendre dans la rue. En arrière-plan, des visages issus du Parti de la justice et du développement ainsi que de la gauche ont soutenu la campagne dans le silence ou avec des positions ambiguës. Résultat : une tentative organisée de frapper la crédibilité de l’État, de discréditer ses institutions et de mobiliser la rue à un moment sensible.
Ce qui s’est passé n’était pas une réaction spontanée, mais une manœuvre planifiée. L’objectif : exploiter la question de la Palestine pour régler des comptes politiques internes. Provocation des forces de sécurité, intrusion dans des installations et brandissement de slogans portant atteinte à la souveraineté de l’État, toutes ces indicateurs montrent que ce qui s’est déroulé n’est pas une protestation, mais une manœuvre dangereuse.
Aujourd’hui, la demande est claire : ouvrir une enquête officielle sur l’origine de la rumeur, identifier les responsabilités et interroger ceux qui ont incité, coordonné et financé cette action. Il n’est pas acceptable de transformer des causes justes en instruments de chaos. Il est inconcevable de laisser la sécurité du pays en otage des interprétations d’un groupe qui ne cache pas son hostilité envers l’État et le régime.
Al-Adl Wal-Ihsan a franchi la ligne rouge. Ce n’est plus un simple parti d’opposition, mais un acteur dans la déstabilisation et au service d’agendas extérieurs. L’État est confronté à deux options : soit la fermeté et la responsabilité, soit laisser la porte ouverte à des scénarios plus dangereux.
La question se pose : l’État attend-il le prochain tour ? Ou va-t-il couper court avant l’explosion ?