La Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire réagit aux déclarations d’Omar Radi : « Des allégations sans fondement »

La Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire réagit aux déclarations d’Omar Radi : « Des allégations sans fondement »

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الراضي السجن

Dans une réponse ferme à ce qu’elle a qualifié d’« allégations et de contrevérités », l’Administration pénitentiaire et de réinsertion a publié un communiqué concernant les déclarations faites par le journaliste et ancien détenu Omar Radi, dans une interview diffusée sur la plateforme YouTube, où il évoque les conditions de sa détention dans les prisons locales de Aïn Sebaâ 1 et de Tiflet 2.

L’administration a considéré dans son communiqué que les propos de Radi « ont délibérément omis des données essentielles », rappelant en premier lieu qu’il avait demandé, dès son arrivée à la prison de Aïn Sebaâ, à être logé dans une cellule individuelle, requête à laquelle il avait été immédiatement satisfait, avec la mise à disposition de toutes les conditions sanitaires garanties pour préserver sa dignité.

Concernant ce que Radi a qualifié de « surveillance stricte », l’administration a affirmé qu’il ne s’agissait que de l’application des procédures légales en vigueur pour tous les détenus, notamment en ce qui concerne les appels téléphoniques et la correspondance, visant à protéger la sécurité de l’établissement et le bien-être de ses résidents et de son personnel, conformément à la législation sur les établissements pénitentiaires.

L’administration a également signalé que Radi avait « menti » sur la direction de la prison de Tiflet 2 en avançant des accusations infondées sur la présence d’insectes dans la chambre collective, ignorant selon le communiqué que l’administration alloue un budget annuel pour le nettoyage des installations pénitentiaires, supervise régulièrement des opérations de désinsectisation et incite les détenus à maintenir la propreté de leur lieu de vie.

Dans ce contexte, l’administration a souligné qu’elle avait fait preuve de flexibilité face aux demandes de la famille de Radi, en particulier après que son père ait lancé une campagne médiatique accusant la direction de la prison d’isoler son fils. Ainsi, il a été transféré dans une cellule collective à la demande de la famille, mais n’y est pas resté longtemps et a demandé lui-même à revenir en détention isolée, souhaitant le calme et se consacrer à la lecture, comme indiqué dans le communiqué.

Elle a révélé que Radi avait bénéficié de son droit à des promenades, ainsi que de séances de musique au sein du centre éducatif, tout en recevant des soins médicaux réguliers, que ce soit de la part du personnel médical de l’établissement ou par le biais de médicaments apportés par sa famille, en plus de bénéficier d’un régime alimentaire conforme aux prescriptions médicales.

À propos de sa blessure au bras survenue à la prison de Tiflet 2, le communiqué a précisé que l’incident était survenu lors d’un « bras de fer » fait sur un ton ludique entre lui et un autre détenu. Radi a été immédiatement transporté à l’hôpital où il a subi une opération chirurgicale sous le contrôle de spécialistes, avec notification au parquet et à sa famille, qui a été autorisée à lui rendre visite à l’hôpital.

Par ailleurs, l’administration a affirmé que Radi avait bénéficié de plusieurs visites de contrôle de la part du Conseil national des droits de l’homme et de sa commission régionale, sans qu’aucun recours officiel ne soit enregistré à son encontre quant aux conditions de sa détention. Il a également reçu des gestes humanitaires, notamment la permission de rendre visite à sa mère lors de son opération chirurgicale, et lui a été par la suite accordé un contact quotidien avec elle.

Cependant, le communiqué a exprimé le regret de l’institution face à ce qu’il a qualifié de « reniement de Radi des traitements humains dont il a bénéficié », soulignant qu’il « s’est retourné contre lui-même et contre les institutions de son pays », voyant dans la grâce royale dont il avait bénéficié une absolution des accusations portées à son encontre, tout en ignorant, selon le communiqué, le fond de son dossier. Ses récentes déclarations ont été considérées comme une atteinte à l’image des droits humains au Maroc, sans le moindre sens de responsabilité.

Le communiqué se termine en affirmant que l’Administration pénitentiaire œuvre dans le cadre de la loi et sous le respect des droits humains, tout en rejetant toute tentative de politiser la situation des détenus ou de l’exploiter par des entités ayant des agendas étrangers.

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