Une fois de plus, le masque du régime algérien tombe. Cette fois-ci, il s’agit de l’interdiction de manifestations pacifiques contre les opérations militaires israéliennes à Gaza. Les autorités algériennes ont empêché le vice-président du Front islamique du salut, cheikh Ali Belhaj, de se rendre devant l’ambassade américaine à Alger pour protester contre le soutien américain à Israël. Son domicile a été encerclé, l’empêchant de manifester.
Le régime algérien continue de brandir des slogans de « soutien à la cause palestinienne » sur la scène internationale, tout en réprimant tout mouvement populaire authentique en solidarité avec les Palestiniens. Où est la crédibilité ? Comment prétendre soutenir Gaza tout en empêchant un citoyen sans défense de faire entendre sa voix pour la solidarité avec Gaza ?
Le régime ne se contente pas d’étouffer les libertés politiques internes, il va encore plus loin en muselant toute voix qui dépasse les mises en scène officielles. Quel soutien est-ce là, qui refuse une simple manifestation et interdit une marche de solidarité ?
L’hypocrisie flagrante du discours du régime algérien révèle la fragilité de sa légitimité morale et politique, avant de se pavaner lors des sommets arabes avec des slogans de soutien et de résistance ?