Le front de mer de Mahdia plongé dans l’obscurité et envahi par des chiens errants… Bouras est devenu un lointain souvenir.

Le front de mer de Mahdia plongé dans l’obscurité et envahi par des chiens errants… Bouras est devenu un lointain souvenir.

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Le corniche de la ville de Mahdia, relevant de la province de Kénitra, subit une nette dégradation de ses infrastructures, marquée par une absence quasi totale d’éclairage public et une prolifération de chiens errants, constituant ainsi une menace réelle pour la sécurité des visiteurs, surtout pendant la nuit.

Les scènes d’obscurité se sont banaliser le long du corniche, tandis que les chiens errants se déplacent librement sans aucune intervention des autorités compétentes, suscitant un vent de mécontentement parmi les citoyens qui expriment leur frustration face à la persistance de cette situation malgré des plaintes répétées. Pire encore, le conseil municipal n’a pas même procédé à l’enlèvement des tas de sable qui se sont accumulés sur le trottoir du corniche depuis plus d’un mois, obstruant ainsi le passage des piétons et ternissant la beauté de la plage.

Malgré les avertissements lancés par des acteurs locaux et les appels à redonner ses lettres de noblesse à cet espace côtier, aucune mesure concrète n’a été enregistrée de la part du président de la commune de Mahdia, Abdelrahim Bouras, qui fait face à des critiques croissantes à propos de ce que certains considèrent comme un « échec continu dans la gestion des affaires les plus élémentaires liées aux services de base ».

Dans le cadre du suivi de ce dossier, le journal a tenté de joindre le président de la commune pour lui poser des questions sur les mesures envisagées pour surmonter ces problèmes, mais son téléphone est resté muet, intensifiant ainsi les critiques à son encontre concernant son absence de communication et son manque de réactivité face aux questions locales.

Un certain nombre d’observateurs de la scène locale ont estimé que l’absence d’une vision claire au sein du conseil municipal et l’hésitation du président à prendre des décisions décisives ont largement contribué à la détérioration notoire de la situation. Ils l’accusent de se contenter d’une présence symbolique sans lancer de projets concrets pour améliorer l’éclairage, renforcer la propreté, et contenir les manifestations de désordre.

Dans ce contexte, des voix s’élèvent pour appeler le gouverneur de la province de Kénitra, Abdelhamid Mazid, à s’impliquer pour évaluer l’ampleur du recul que connaît la commune et prendre des décisions urgentes pour redorer le blason du corniche et de la ville, ainsi qu’améliorer les conditions de sécurité et d’attractivité de la région.

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