L’Organisation mondiale de la santé a lancé un nouveau plan visant à réduire les décès dus à la méningite dans le « cercle de la méningite » en Afrique, soulignant l’importance d’adopter des directives actualisées pour diagnostiquer la maladie et la traiter de manière plus efficace, ce qui contribuera à sauver des millions de vies.
Dans un communiqué publié jeudi dernier, l’Organisation a précisé que cette maladie, qui se propage par les sécrétions respiratoires et les contacts humains étroits, affecte toutes les tranches d’âge. Cependant, les pays à faible et moyen revenu, notamment ceux situés dans le « cercle de la méningite » qui s’étend du Sénégal à l’Éthiopie, sont les plus touchés.
La Dr Marie-Pierre Preziosi, responsable de l’équipe sur la méningite à l’OMS, a affirmé que les familles ayant connu l’expérience de la méningite sont pleinement conscientes du grand danger que représente cette maladie. De son côté, la Dr Tarun Dua, responsable de l’unité santé cérébrale à l’Organisation, a mis en garde contre les conséquences dévastatrices de la maladie, notamment chez les enfants, tout en insistant sur l’importance d’améliorer la couverture vaccinale pour prévenir des complications telles que des déficiences cognitives ou des pertes d’audition.
Pour sa part, le Dr Lorenzo Pizzoli, responsable de l’équipe méningite et des maladies bactériennes à l’OMS, a souligné que la détection précoce des cas et la disponibilité des vaccins permettent de les traiter avec des antibiotiques, en particulier dans les cas de flambées limitées au sein des écoles.
La méningite est une inflammation des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière, généralement causée par une infection. C’est une maladie potentiellement mortelle qui nécessite des soins médicaux immédiats. Elle se propage principalement par les éternuements, la toux et dans les espaces de vie confinés. Les symptômes de la maladie incluent souvent des maux de tête, de la fièvre et une raideur de la nuque.