Midaoui révèle une étude sur la réduction du seuil d’admission aux facultés de médecine et de pharmacie.

Midaoui révèle une étude sur la réduction du seuil d’admission aux facultés de médecine et de pharmacie.

- in Politique
عز الدين ميداوي
الرباط-عاصمة-الصحافة-الرياضية-العالمية

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azeddine Midawii, a révélé qu’il existe « un débat avec le réseau des doyens des facultés de médecine et de pharmacie en vue de réduire le seuil d’admission à 12 points cette année, après qu’il ait été de 14,85 points et ait baissé à 12 points en 2023, pour ensuite remonter à 13 points l’année dernière ».

Cette déclaration faisait partie de sa réponse aux questions des conseillers parlementaires, hier mardi, précisant que « les taux d’admission dans les établissements à recrutement limité étaient autrefois plus élevés, avec des places également limitées à 20 000, alors qu’aujourd’hui elles atteignent 60 000 ».

Le responsable gouvernemental a assuré que « des efforts sont faits pour alléger ce seuil, tout en augmentant le nombre de facultés et d’étudiants. Par exemple, nous avons maintenant des facultés à Laâyoune, Béni Mellal, El Jadida et Errachidia pour la médecine, et la même situation s’applique aux écoles d’ingénieurs et de gestion ENCG ».

Par ailleurs, le ministre a affirmé qu’il n’y aura « pas de retour sur la gratuité de l’accès au master pour les fonctionnaires », en indiquant que « les universités marocaines, en raison de leur autonomie, essaient, par le biais de leurs conseils d’administration, de répondre aux contraintes des fonctionnaires et des cadres qui n’ont pas le temps nécessaire pour suivre des études ».

Il a également souligné que « si un fonctionnaire ne souhaite pas payer les frais imposés par l’université, il doit s’inscrire avec les étudiants aux horaires réguliers ; nous avons intégré un horaire flexible dans la loi régissant l’enseignement supérieur, qui est actuellement en phase finale au sein du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique ».

Abdelkader Kihal, conseiller du groupe istiqlalien pour l’unité et le rapprochement, a souligné ce qu’il a qualifié de « problème de l’augmentation des frais d’inscription dans les universités marocaines pour les fonctionnaires », s’étonnant que certaines de ces frais atteignent 25 000 ou 30 000 dirhams, en plus de l’existence d’un « esprit de favoritisme » dans certaines universités, selon ses dires.

Dans un autre registre, le ministre a reconnu que « le taux d’encadrement pédagogique et administratif n’atteint pas les niveaux internationaux, bien qu’il y ait d’importants efforts. Depuis l’année dernière, le ministère a recours à environ 1000 docteurs pour réaliser 90 heures chacun ».

Il a aussi mentionné l' »adoption de nouvelles méthodes d’enseignement, parallèlement à l’existence de nombreux domaines de connaissance qui ne requièrent pas nécessairement d’encadrement direct et de présence physique », alors que des conseillers parlementaires ont appelé à « revoir le programme d’accélération de la transformation du système d’enseignement supérieur PACTE ESRI 2030 ».

Midaoui s’est également retrouvé, mardi, face à des questions directes des parlementaires concernant le retard dans la promotion des enseignants d’enseignement supérieur au Maroc, clarifiant que « le ministère accorde une grande importance à ce sujet, car la promotion suit plusieurs étapes, commençant par les comités scientifiques au sein des établissements universitaires, puis les comités bi-partites, pour finalement aboutir au ministère ». Il a déclaré : « Nous préférons le retard dans les procédures afin que tout le monde puisse en bénéficier ».

Loading

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may also like

Le Maroc annonce la réouverture de son ambassade à Damas après 12 ans de fermeture.

Le roi Mohammed VI a annoncé, dans un