Barada : Le concours de l’enseignement "sans sélection" stimule le parcours universitaire en sciences de l’éducation
Mohamed Saad Barada, ministre de l’Éducation nationale, de la Préscolaire et des Sports, a défendu l’exemption des titulaires d’une licence en sciences de l’éducation de la phase de sélection préliminaire pour accéder aux centres régionaux de formation des enseignants. Il a précisé que cet objectif vise à rendre le parcours universitaire de ces diplômés "stimulant" et que l’attribution d’une répartition pour les titulaires de la licence fondamentale se fait de manière automatique.
Barada a, dans une réponse écrite à une question concernant "les titulaires de licences fondamentales et leur demande de participer au concours de l’éducation", affirmé que les dossiers de candidature au concours d’enseignement sont soumis, "d’abord, à un contrôle pour vérifier si les candidats remplissent les conditions requises, puis à une phase de sélection préliminaire, en prenant en compte les dispositions réglementaires en vigueur par les comités de concours créés à cet effet".
À cet égard, le ministre a rappelé que "sont exemptés de l’opération de sélection préliminaire : les titulaires de la licence en éducation ou son équivalent", ainsi que "les titulaires de la licence dans l’un des parcours universitaires en éducation ou son équivalent" ; un point qui suscite chaque année un débat sur "l’égalité des chances" entre les diplômés de ces parcours et les titulaires de licences fondamentales lors de l’annonce des concours d’enseignement.
Cet objectif, a justifié Barada, s’explique "par le fait que les titulaires de la licence en éducation ont un parcours professionnel spécifique dans l’enseignement", précisant que cette procédure vise à "rendre le parcours universitaire des titulaires de la licence en éducation stimulant".
Concernant les candidats titulaires de la licence fondamentale, le ministre de l’Éducation nationale a, dans la même réponse à la question soumise par Ibrahim Aïba, député du groupe Haraki, afirmé que "le règlement de ces concours ne défavorise pas cette catégorie ; au contraire, il leur accorde le droit de soumettre leur candidature qui sera soumise à une sélection préliminaire".
Le responsable gouvernemental a également basé sa réponse sur "les données actuelles", soulignant que "la majorité des candidats qui participent à ces concours sont titulaires d’une licence fondamentale".
Barada a mentionné que "l’idée de réserver un quota (pour la dernière catégorie) se fait de manière automatique, selon les places réservées pour ces concours dont bénéficient les titulaires de la licence fondamentale", en insistant sur le fait que "demander un quota spécial pour cette catégorie implique nécessairement que les dossiers de candidature soient soumis à une sélection préliminaire, étant donné que le nombre de candidatures dépasse de loin le nombre de places disponibles", ajoutant que "cela correspond à ce qui est actuellement en vigueur".
Le ministère a, par la même réponse du responsable gouvernemental, assuré "son engagement à respecter tous les principes et règles concernant l’égalité et l’égalité des chances entre tous les candidats de ces concours", de même qu’"il travaille activement à mettre en place des outils et des mécanismes d’évaluation pour sélectionner les meilleures compétences pour exercer les fonctions d’enseignement".
La réponse a également rappelé que "le ministère veille chaque année à organiser des concours d’accès au corps de formation des enseignants dans les centres régionaux de métiers de l’éducation et de la formation ; et ce, en adoptant un ensemble de procédures et de démarches visant à sélectionner les meilleures compétences", tout en rappelant que "le nombre de candidatures enregistrées est élevé, et que pour maîtriser le bon déroulement de ces concours, il est nécessaire de suivre les procédures appropriées pour sélectionner les meilleurs candidats".
