La FAO réaffirme son partenariat avec le Maroc

La FAO réaffirme son partenariat avec le Maroc

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La FAO maintient son partenariat avec le Maroc

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déclaré que le changement climatique a rendu le secteur agricole du Maroc « plus vulnérable », alors qu’il représente « une pierre angulaire de l’économie nationale, contribuant à 16 % du produit intérieur brut et à l’emploi de 67 % de la main-d’œuvre rurale ».

L’agence onusienne a confirmé dans un rapport sur le sujet que « ces risques augmentent particulièrement dans les domaines agricoles pluviaux », soulignant la nécessité de soutenir le secteur des cultures industrielles et alimentaires afin de renforcer la capacité d’adaptation, d’améliorer la sécurité alimentaire et de soutenir les petits producteurs.

Elle a également estimé que « l’établissement d’un système alimentaire agricole plus stable, compétitif et durable, qui protège les agriculteurs et les consommateurs, repose sur des investissements stratégiques axés sur l’adaptation au changement climatique et sur la garantie de la sécurité alimentaire et de l’accès aux marchés ».

La FAO a choisi de rappeler le partenariat qui l’unit au Maroc dans ce contexte, précisant que « le Programme de transformation des systèmes alimentaires agricoles au Maroc (annoncé fin 2024), financé par le Groupe de la Banque mondiale à hauteur de 250 millions de dollars américains, vise à relever les principaux défis des cultures pluviales, de la gestion des risques climatiques et de la sécurité alimentaire ».

L’organisation a exprimé son attachement aux « perspectives positives » de ce programme, « dans la mesure où il soutient les agriculteurs de blé et d’orge pluviaux disposant de petites exploitations, et contribue également à l’adoption de pratiques agricoles intelligentes face au climat, notamment l’agriculture de conservation et l’amélioration de la gestion des eaux et des sols, ainsi que la diversification des cultures entre légumineuses et fourrages ».

Elle a rappelé que « ces mesures aideraient à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à améliorer l’utilisation de l’eau et à accroître la productivité, bénéficiant à environ 120 000 agriculteurs, dont 18 000 jeunes et 6 000 femmes ».

Selon la FAO, son Centre d’investissement a « joué un rôle clé dans la phase de planification préalable de ce soutien, fournissant une expertise technique sur la sécurité alimentaire et l’analyse des chaînes de valeur, ainsi que sur l’établissement d’alliances et de coopératives de producteurs ».

Dans le cadre de son plaidoyer pour l’obtention par le Maroc de 250 millions de dollars de la Banque mondiale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a considéré que ce montant « pourrait renforcer et élargir les alliances de production au Maroc, reliant les petits producteurs aux acheteurs et aux institutions financières ».

Elle a rapporté les propos de Mohamed Mansouri, directeur du Centre d’investissement cité, qui a déclaré que « ce programme représente un investissement majeur dans l’avenir du secteur alimentaire agricole au Maroc, en intégrant des pratiques intelligentes face au climat et en améliorant la sécurité et la qualité des aliments, permettant ainsi au Maroc de développer un système alimentaire agricole plus résilient et compétitif ».

Il convient de noter que le Conseil des administrateurs exécutifs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé, en décembre dernier, l’octroi de 250 millions de dollars pour le Programme de transformation des systèmes alimentaires agricoles du Royaume.

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