Le Maroc dessine les contours de ses villes futures : Lancement de l’exposition des villes intelligentes 2025 à Casablanca

Le Maroc dessine les contours de ses villes futures : Lancement de l’exposition des villes intelligentes 2025 à Casablanca

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Le Maroc trace les contours de ses villes futures : lancement du salon des villes intelligentes 2025 à Casablanca

Les festivités de la neuvième édition de l’événement « Casablanca Smart City » ont débuté le 21 mai 2025 à Casablanca, dans le cadre de la tournée des villes intelligentes au Maroc, sous le slogan « Villes du futur intelligentes : l’innovation pour une ville durable et inclusive ». Cet événement représente un moment clé pour entamer le débat sur les fondements des villes intelligentes marocaines, en vue de se préparer aux grands défis à venir, notamment la Coupe du Monde de 2030.

Les participants à cet événement ont discuté de trois axes stratégiques principaux : réinventer le sport dans un monde interconnecté, assurer une expérience de mobilité inclusive dans une ville intelligente et renforcer la participation citoyenne grâce à une gouvernance collaborative. L’importance des technologies modernes pour résoudre les défis auxquels font face les grandes villes a également été mise en lumière, ainsi que leur impact sur l’amélioration de la qualité de vie urbaine.

Dans son discours lors du sommet des villes intelligentes de nouvelle génération, Mme Amal Al-Falah Sghrouchni, ministre déléguée chargée de la transition numérique et de la réforme de l’administration, a souligné que la transformation numérique représente un pilier fondamental dans la construction de villes intelligentes, durables et inclusives.

Elle a insisté sur le fait que la ville intelligente ne se limite pas à une infrastructure numérique, mais constitue une vision globale centrée sur l’humain, basée sur l’écoute des besoins des citoyens et l’adoption de solutions innovantes pour renforcer la transparence, améliorer la qualité des services publics, et protéger l’environnement ainsi que les ressources naturelles.

La ministre a également souligné l’importance de la coopération entre les pays africains dans le domaine de la transformation numérique, considérant que l’échange d’expériences et de connaissances est une étape nécessaire pour réaliser un développement durable et intégré, tout en saluant le rôle de leadership joué par le Maroc à cet égard, sous les hautes directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.

Un représentant du ministre des Transports et de la Logistique, lors de l’ouverture du forum « Smart City », a souligné l’importance de cet événement annuel en tant qu’espace de débat collectif sur l’avenir des villes marocaines, tout en louant le choix du thème sur les transports intelligents et la transformation urbaine durable.

Il a précisé que le secteur des transports connaît une dynamique positive grâce aux hautes directives royales et aux projets stratégiques, surtout dans la perspective de la préparation du Maroc à accueillir la Coupe du Monde 2030. Il a également fait état de la nécessité de moderniser le système de transport afin qu’il s’adapte aux changements territoriaux et technologiques, à travers une nouvelle charte nationale sur la mobilité, actuellement en préparation.

Le discours a mis en avant les principaux projets en cours, tels que l’extension de l’aéroport Mohammed V, le lancement du train régional à grande vitesse, et le développement de nouvelles zones logistiques, tous visant à renforcer la connexion entre les villes et à améliorer la qualité de vie.

Il a réaffirmé l’engagement du ministère à accompagner la transformation numérique dans le secteur des transports et à collaborer avec tous les partenaires pour construire des villes marocaines intelligentes et durables au service des citoyens. La maire, Nabila Rmili, a souligné l’engagement de Casablanca à bâtir une ville intelligente, durable et inclusive, fondée sur l’équité territoriale et la coopération internationale.

Elle a accueilli les délégations présentes en provenance de grandes villes telles que Paris, Shanghai, Jakarta, Marseille et Abidjan, affirmant la force des partenariats qui unissent Casablanca à ces métropoles et leur coopération dans divers domaines tels que la mobilité, la culture et l’environnement.

Rmili a présenté les grands projets en cours dans la ville, allant de la réhabilitation du patrimoine architectural à la création de nouveaux quartiers tels que « Casa Finance City » et « Casa Tech Valley », soulignant que le développement ne doit pas se concentrer uniquement sur le centre, mais englober tous les quartiers, notamment ceux en situation de marginalisation.

Elle a aussi insisté sur l’importance d’intégrer les technologies dans l’urbanisme, notamment via l’investissement dans des jumeaux numériques (Digital Twins) et la promotion de la santé urbaine, notant que le bien-être dans les villes n’est plus un luxe mais une priorité sanitaire.

Elle a conclu son discours en réaffirmant que l’adhésion de Casablanca au réseau C40 incarne l’engagement de la ville à faire face aux changements climatiques et a souligné la récente initiative royale de création de plateformes régionales de réserve pour les matières essentielles, la qualifiant de modèle pour des villes intelligentes capables de prévoir et de répondre aux besoins.

De son côté, Aouatif Hayar, présidente de la ville intelligente au Maroc, a exprimé sa satisfaction d’être présente à Casablanca, ville économique ouverte à la coopération urbaine. Elle a fait part de son fierté pour les partenariats internationaux, notamment avec des villes comme Shanghai, Jakarta, Paris, Riyad, Marseille, Toulouse et Nouakchott, en soulignant la profondeur de ces relations et leur impact sur le renforcement de l’innovation et des savoir-faire communs.

Hayar a mis en avant la vision de Casablanca en tant que ville aspirant à l’excellence en matière de durabilité, d’innovation et d’équité territoriale. Elle a salué l’adhésion de la ville au réseau climatique C40, reflétant son engagement à lutter contre le changement climatique tant au niveau local qu’international.

Elle a également souligné des projets structurants, comprenant la restauration de l’architecture patrimoniale (comme la Villa Cartiér et la cathédrale du Sacré-Cœur) et la création de nouveaux espaces urbains tels que « Casa Fin City » et « Casa Tech Valley », visant à promouvoir un développement équitable et équilibré.

Elle a appelé à l’adoption d’outils intelligents tels que les « jumeaux numériques » pour renforcer la planification urbaine et répondre rapidement aux risques, en affirmant que la ville intelligente n’est pas seulement technologique, mais ancrée dans des dimensions humaines et sociales.

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