Le Maroc s’engage à contribuer à la construction d’une Afrique stable et prospère.

Le Maroc s’engage à contribuer à la construction d’une Afrique stable et prospère.

- in Politique
vis 0505202520162993

Mlin : Le Maroc déterminé à contribuer à la construction d’un édifice continental stable et prospère

Le directeur général de l’Institut royal des études stratégiques, Mohamed Toufik Mlin, a déclaré lundi à Rabat, lors d’une rencontre de haut niveau organisée dans le cadre du dialogue stratégique des think tanks africains, que le Maroc est résolu à apporter sa contribution à la construction d’un édifice continental stable et prospère.

Mlin a souligné, dans son discours d’ouverture, que la politique africaine du Royaume repose sur « le renforcement de partenariats profitables avec les pays africains, en plus de l’engagement du Maroc en faveur des enjeux du continent ».

Il a précisé, à cet égard, les initiatives lancées par le Royaume au profit des pays africains, mentionnant l’initiative royale atlantique annoncée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui constitue « une nouvelle pierre angulaire dans le domaine de la promotion de l’intégration africaine ».

Mlin a ajouté que cette initiative vise à faire de la façade atlantique africaine « un lieu d’échange humanitaire de haut niveau, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international », avec des impacts positifs non seulement sur les pays africains atlantiques et ceux du Sahel, mais sur le continent dans son ensemble. Il a également souligné que le Sahara marocain dispose de tous les atouts pour devenir un pôle stratégique au service du continent.

Mlin a mis en lumière le rôle fondamental des think tanks dans l’éclairage du processus de décision publique, par la mobilisation d’expertises précises, renforcées par la réflexion stratégique, l’analyse prospective et le débat d’idées, à travers lequel « les décideurs publics et privés disposent de réseaux d’interprétation leur permettant de cerner les défis complexes ».

D’autre part, le directeur général de l’Institut nigérian des affaires internationales, Igoza Osaghae, a affirmé que cette rencontre revêt une grande importance, d’autant plus qu’elle réunit des think tanks africains dans le but de rassembler les expériences et de renforcer la capacité du continent en matière de prospective stratégique.

Osaghae a ajouté que l’objectif est de réaliser les ambitions de l’Agenda 2063 pour une Afrique prospère, stable, exempte de conflits, de guerres et de pauvreté, et capable de mobiliser ses ressources stratégiques pour son développement et son avancement.

De son côté, Daniel Urban Ndonge, directeur de l’Institut des relations internationales au Cameroun, a souligné la contribution des think tanks africains au domaine des politiques publiques, qui peuvent aider les gouvernements africains à mieux coordonner leurs politiques afin d’atteindre une croissance économique plus soutenue.

Le conférencier a également abordé certaines des défis auxquels sont confrontés les think tanks africains, notamment ceux liés à la coordination, à l’autonomisation financière et à l’objectivité, soulignant que le travail de ces centres doit reposer sur des études et des faits concrets, loin de toute influence extérieure.

Il est à noter que cette rencontre, qui se déroule sur deux jours à Rabat à l’initiative de l’Institut royal des études stratégiques sous le thème « L’Afrique en transformation : la puissance des think tanks africains dans l’analyse, la prospective et l’adaptation », constitue une occasion de renforcer le rapprochement intellectuel africain, d’établir les bases d’une vision commune pour le développement et d’encourager une gouvernance continentale basée sur la responsabilité partagée, la coopération Sud-Sud et la propriété collective des leviers de transformation.

Loading

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may also like

Le Maroc s’oriente vers l’imposition de droits antidumping sur les importations de PVC en provenance d’Égypte.

Le Maroc s’oriente vers l’imposition de droits de