Ses déclarations ont été faites lors d’une discussion sur la proposition de formation d’une alliance euro-asiatique pour constituer « le troisième plus grand economy mondial en termes de taux de croissance », selon ses propres mots.
Emmanuel Macron a expliqué qu’il s’était historiquement opposé à toute intervention de l’OTAN en Asie, mais a souligné que la coopération militaire entre la Corée du Nord et la Russie en Europe modifie la donne.
Il a déclaré : « Au cours des dernières années, je me suis opposé à tout rôle de l’OTAN en Asie, car la lettre ‘N’ dans son nom fait référence à l’Atlantique Nord… Cependant, ce que fait Pyongyang en collaboration avec Moscou sur le sol européen constitue une menace qui nécessite une réévaluation. »
Le président français a mis en garde la Chine en affirmant que son incapacité à empêcher la présence militaire nord-coréenne en Europe pourrait entraîner une expansion des opérations de l’OTAN en Asie, ajoutant : « Si la Chine ne souhaite pas que l’OTAN intervienne dans les affaires de l’Asie du Sud-Est ou du continent en général, elle ne doit pas permettre à la Corée du Nord d’avoir une présence militaire en Europe. »