Rabat accueille le siège permanent de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances et de la comptabilité
Ce mercredi à Rabat, un accord officiel a été signé pour faire de la capitale marocaine le siège permanent de l’Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances et de la comptabilité (AFROSAI). Cette démarche renforce la position du royaume comme un centre de coopération africaine en matière de gouvernance et de transparence financière.
L’accord a été signé par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et la secrétaire générale de l’Organisation, ainsi que la présidente du Conseil supérieur des comptes, Zineb El Adaoui. Cet accord définit le cadre opérationnel pour le fonctionnement de l’Organisation au sein du royaume, tout en précisant ses engagements et les privilèges accordés à son siège.
Cette signature fait suite à l’élection du Maroc, représentant le Conseil supérieur des comptes, en tant que secrétaire général et pays hôte du siège permanent de l’Organisation lors de son assemblée générale qui s’est tenue à Tripoli, en Libye, en décembre 2024. Cela consacre la confiance régionale dans les institutions marocaines.
L’accueil du siège permanent d’AFROSAI à Rabat témoigne de l’engagement solide du Maroc en faveur de l’État de droit, en particulier dans la gestion des finances publiques. Cela reflète également l’orientation du royaume vers le renforcement de la coopération avec les pays africains à travers l’échange d’expertises et le partage des meilleures pratiques en matière de contrôle financier.
Cet accord constitue également un levier stratégique pour le Conseil supérieur des comptes afin de renforcer ses relations avec ses homologues africains, dans le cadre de la vision royale visant à promouvoir la coopération sud-sud et à mettre la transparence et la bonne gouvernance au cœur des politiques publiques africaines.
Cette collaboration contribuera à améliorer la performance des organes de contrôle à travers le continent, à renforcer leurs capacités institutionnelles et professionnelles, et à consolider leur rôle dans la réponse efficace aux besoins des citoyens, tout en favorisant un développement inclusif et durable en Afrique.