Ryad Mezzour justifie l’utilisation du français sur la plateforme de normalisation par des moyens limités.

Ryad Mezzour justifie l’utilisation du français sur la plateforme de normalisation par des moyens limités.

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Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a justifié l’utilisation de la langue française plutôt que de l’arabe sur le portail électronique de l’Institut marocain de normalisation en raison de la limitation des ressources disponibles. Cela fait suite aux demandes de plusieurs parlementaires de prioriser la langue arabe sur le site officiel de l’institut.

Le ministre a expliqué que les rapides évolutions techniques imposent la publication de 1 200 à 1 350 normes par an, soit environ six normes par jour, ce qui nécessite un travail efficace sur environ 200 à 250 jours par an.

Lors de la discussion du projet de loi n° 75.24 modifiant la loi n° 12.06 relative à la normalisation et à la certification, en séance devant la Commission des secteurs productifs de la Chambre des représentants, Mezzour a affirmé que les techniciens chargés de ces opérations disposent de capacités limitées. Leur maîtrise du français est supérieure à celle de l’arabe, ce qui représente un défi supplémentaire pour les traductions.

Il a souligné que l’institut essaie de traduire les normes en arabe par respect des standards constitutionnels, mais que le manque de ressources rend cette tâche difficile à réaliser efficacement.

Mezzour a également précisé que le ministère s’efforce de développer les capacités disponibles pour améliorer l’efficacité de l’institut, contribuant ainsi à la protection des consommateurs et à la pérennité de l’industrie nationale, tout en respectant les engagements constitutionnels.

Il a appelé le parlement à soutenir l’augmentation du budget du secteur, permettant ainsi à l’institut d’élargir ses capacités, ce qui faciliterait la traduction des normes en langue arabe et, éventuellement, en langue amazighe, simplifiant ainsi les démarches de soutien et d’accompagnement.

Mezzour a insisté sur le fait que l’institut possède une efficacité économique et technique, mais que se concentrer sur la traduction avec des ressources limitées pourrait réduire sa productivité de 50 à 60 %, ce qui aurait des répercussions négatives sur la protection des consommateurs et le soutien à l’industrie.

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