La ville de Tétouan et ses environs connaissent ces derniers jours une intense activité de la part des autorités locales et des services municipaux, dans le cadre des préparatifs pour une visite imminente du roi Mohammed VI, qui devrait apporter un nouvel élan au processus de développement de la région.
Des sources bien informées indiquent que la visite royale est proche, ce qui explique le rythme soutenu des travaux observés dans plusieurs rues principales, allant de la pavage des trottoirs à l’aménagement des ronds-points et au nettoyage des espaces verts, un spectacle devenu familier précédant les visites du souverain marocain.
Les actions menées sur le terrain sont accompagnées d’informations concernant des projets de développement et sociaux à venir, incluant l’amélioration des infrastructures, le renforcement des services de santé et d’éducation, ainsi que des programmes pour lutter contre la précarité et fournir un logement aux catégories affectées.
Toutefois, cette dynamique suscite un débat sur sa durabilité et son lien réel avec une visite royale ponctuelle ou avec une volonté politique locale qui croît en l’idée de développement comme option continue. Les interrogations se renouvellent à chaque visite : pourquoi les dispositifs concernés ne se mobilisent-ils pas avec la même efficacité en dehors de ces occasions ? Pourquoi la qualité des services est-elle liée à une présence symbolique plus élevée ?
Tétouan est l’une des villes bénéficiant d’une attention particulière de la part du roi Mohammed VI, comme en témoignent les grands projets dont elle a profité ces dernières années, tels que la réhabilitation de la médina, l’expansion des infrastructures touristiques et le lancement de programmes sociaux au bénéfice des habitants.
Dans ce contexte, les résidents de Tétouan attendent avec optimisme le rendez-vous royal, tout en espérant que ce moment se traduise par un véritable lancement d’un modèle de développement global, garantissant la continuité des réalisations et liant responsabilité et reddition de comptes, loin d’une logique de réformes saisonnières attachée aux événements officiels.