Bennani dévoile les détails de la feuille de route pour développer l’infrastructure du gaz naturel au Maroc.

Bennani dévoile les détails de la feuille de route pour développer l’infrastructure du gaz naturel au Maroc.

- in Politique
mdjs

Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a affirmé que le développement du secteur du gaz naturel est devenu une priorité stratégique pour garantir la souveraineté énergétique du Royaume et renforcer la compétitivité industrielle, étant donné qu’il représente une source d’énergie transitionnelle à faible émission de carbone contribuant à la stabilité du réseau électrique et à l’intégration des énergies renouvelables.

Dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants, Benali a souligné que le développement de ce secteur constitue une entrée essentielle pour attirer de nouveaux investissements industriels, surtout dans le contexte des ambitions mondiales en matière de neutralité carbone. Elle a précisé que le Maroc a élaboré une feuille de route complète pour développer le marché du gaz naturel liquéfié, en coordination avec différents ministères et institutions publiques concernés.

La ministre a également fait état de la signature d’un mémorandum d’entente en mars 2024 entre son ministère et les ministères de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur, de l’Équipement et de l’Eau, en plus de 11 ministères et cinq institutions publiques, afin de coordonner les efforts en matière de développement des infrastructures pour l’importation, le stockage et le transport du gaz naturel.

Dans ce cadre, le ministère a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour la création d’une station de gaz naturel liquéfié au port de Nador ouest, avec l’intention de la relier au gazoduc Maghreb-Europe, ainsi qu’à des centrales électriques et des plateformes industrielles à Nador, Kénitra et Mohammedia, avec un projet d’extension vers d’autres stations sur la côte atlantique et le gazoduc Afrique-atlantique en cours de développement à travers Dakhla.

Elle a précisé que cet appel, ouvert jusqu’au 23 juillet 2025, constitue une étape préparatoire essentielle pour recueillir les avis et propositions des acteurs privés concernant les aspects techniques et financiers du projet, en prélude à la publication des appels d’offres officiels.

Concernant le coût d’investissement, la ministre a indiqué que la réalisation du gazoduc entre la station de Nador et le gazoduc Maghreb-Europe coûtera environ 273 millions de dollars, tandis que la connexion à Mohammedia est estimée à 638,7 millions de dollars, avec un coût additionnel de 42,5 millions de dollars pour la création d’un réseau secondaire reliant Kénitra et Mohammedia.

Sur le plan juridique, la ministre a révélé qu’un projet de loi spécifiquement dédié à l’importation, au stockage, au transport et à la distribution de gaz naturel a été préparé et soumis à la Secrétariat général du gouvernement après consultation publique, visant à établir un cadre légal clair et incitatif garantissant la transparence et une bonne gouvernance, tout en définissant les missions et responsabilités des intervenants dans le secteur, ainsi qu’en régulant les infractions et les sanctions associées.

Loading

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

You may also like

Trump annonce un accord de cessez-le-feu entre Israël et l’Iran après le bombardement de la base aérienne d’Al-Udeid au Qatar.

Le président américain Donald Trump a annoncé qu’un