La cour d’appel de Casablanca convoque Latifa Raafat et des personnalités de premier plan dans l’affaire « Escobar du Sahara »

La cour d’appel de Casablanca convoque Latifa Raafat et des personnalités de premier plan dans l’affaire « Escobar du Sahara »

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La cour d’appel de Casablanca a convoqué Latifa Raft et des personnalités éminentes dans le dossier connu sous le nom de « l’Escobar du Sahara ».

Dans un développement nouveau et marquant de l’affaire dite « Escobar du Sahara », la chambre criminelle spécialisée dans les affaires financières de la cour d’appel de Casablanca a décidé, ce jeudi 26 juin 2025, d’inviter plusieurs personnalités de renom à comparaître en tant que témoins lors de l’audience prévue le 10 juillet prochain.

En tête de la liste des convoqués se trouve l’artiste marocaine Latifa Raft, en tant qu’ex-épouse du principal accusé dans ce dossier, un trafiquant de drogue internationalement connu sous le nom d' »Escobar du Sahara ». La décision du tribunal inclut également l’invitation du parlementaire du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, Abdelwahed Chowki, ainsi que du fils de Saïd Nasri, ancien président du Wydad Casablanca, actuellement incarcéré dans le cadre de la même affaire.

La liste des témoins comprend également Samia Moussa, ex-épouse d’Abdellatif Bahiioui, et sa mère, Jamila Batoui, ainsi que l’assistant personnel du trafiquant de drogue Tawfiq. Z, qui avait déjà fait des déclarations auprès des autorités judiciaires, indiquant des liens entre plusieurs accusés et une personnalité influente dans le milieu de la drogue, le Malien Ahmed Ben Ibrahim.

Ce dossier implique de nombreuses figures notables dans les sphères politique et sportive, dont Abdellatif Bahiioui, ancien président de la région de l’Oriental, et Saïd Nasri, l’ancien président du club de football Wydad, dans le cadre de suspicions liées à un trafic international de drogue et à la formation d’un réseau criminel transnational.

L’audience du 10 juillet devrait davantage éclaircir les relations potentielles entre des personnalités publiques et le trafiquant de drogue surnommé « l’Escobar du Sahara », ce qui fait de cette affaire l’une des plus controversées au Maroc ces dernières années.

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