Nizar Baraka : Réguler les cultures gourmandes en eau et réduire significativement la culture de la pastèque à Zagora
Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a annoncé que le Maroc prend plusieurs mesures pour limiter l’épuisement des ressources en eau dues à des cultures gourmandes en eau, telles que l’avocat et la pastèque, dans un contexte de crise de sécheresse persistante. Lors d’une conférence de presse, il a précisé que la culture de l’avocat est désormais limitée aux zones disposant de ressources hydriques suffisantes, notamment la région du Gharb, et que le soutien financier alloué à cette culture a été interrompu.
Baraka a souligné que l’intervention du gouvernement dans le domaine agricole se fait par le biais de mécanismes de soutien ou de cessation de soutien, tout en précisant que des décisions plus strictes ont été prises dans certaines régions, comme l’arrêt de la culture de la pastèque à Tata et une réduction de 75 % de sa superficie à Zagora.
Le ministre a également indiqué que le gouvernement a commencé à identifier les types de cultures et leurs besoins en eau, en intégrant le coût de l’eau dans les projets agricoles futurs basés sur l’eau dessalée. Il a révélé que le taux de remplissage des barrages s’est amélioré, atteignant 39,23 % contre 31,12 % à la même période l’année précédente, grâce aux récentes précipitations, bien qu’il y ait toujours un déficit dans certains bassins, notamment ceux de Tensift et d’Oum Er-Rbia.
Baraka a confirmé que les besoins nationaux en eau potable sont satisfaits grâce à des projets de désalinisation, qui comprennent 17 stations d’une capacité de production atteignant 320 millions de mètres cubes par an, tout en préparant d’autres nouveaux projets, parmi lesquels des stations à Casablanca et Dakhla, pour sécuriser les ressources en eau à l’avenir.