Le journaliste Mahmoud Zidan a révélé, ce mardi 17 juin 2025, devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, les crimes graves commis par l’Algérie contre les détenus du Polisario à Tindouf. Il a affirmé que l’armée algérienne tire sans aucune légitimité sur les jeunes qui tentent de fuir la réalité dégradante qu’ils vivent dans les camps.
Zidan, ancien détenu dans les centres de détention utilisés par le Front Polisario, a raconté les détails d’un incident tragique survenu le 9 avril 2025, lorsque l’armée algérienne a ouvert le feu sur un groupe de personnes tentant de quitter le camp à la recherche d’un mieux-être, ce qui a entraîné la mort de deux jeunes et blessé neuf autres, alors que les autorités algériennes restaient indifférentes, n’ouvrant aucune enquête sur ce fait.
Il a ajouté que ces violations ne sont pas isolées, mais s’inscrivent dans une politique systématique menée par les leaders du Polisario qui volent les aides internationales pour les revendre, exacerbant ainsi la souffrance des détenus au sein du camp, qui vivent sous le joug d’un blocus militaire et de la corruption.
Mahmoud Zidan a confirmé que l’Algérie porte une responsabilité directe dans les violations persistantes au sein des camps, appelant le Conseil des droits de l’homme à prendre des mesures immédiates visant à rendre l’Algérie responsable et à mettre fin à l’impunité dont bénéficient ses forces à Tindouf.
Cette déclaration révèle une fois de plus le véritable visage de ce qui se passe dans les camps de Tindouf, qui deviennent un foyer de souffrances humaines et de violations des droits, sous la tutelle d’un régime algérien qui tente de maintenir l’emprisonnement des Sahraouis et d’imposer une réalité fictive, défiant ainsi la légitimité internationale et les principes des droits de l’homme.