La cour de première instance de la juridiction pénale d’Aïn Sebaâ à Casablanca a condamné, mardi 1er juillet 2025, Mohamed Boudrika, ancien président du Wydad de Casablanca et ancien député du Parti de la jeunesse nationale, à cinq ans de prison ferme.
La cour a également ordonné le paiement d’une amende et interdit à Boudrika d’émettre des chèques pendant un an, après des accusations liées à l’émission de chèques sans provision, à l’escroquerie, à la falsification d’un document administratif et à son utilisation, en plus de l’obtention d’un certificat délivré par une administration publique et de son utilisation à des fins illégales.
Rappelons que les autorités allemandes l’avaient arrêté à l’aéroport de Hambourg le 16 juillet 2024 sur la base d’un mandat émis par les autorités marocaines, et il a été remis aux autorités marocaines en avril dernier.
Mohamed Boudrika avait déjà été destitué de son siège à la Chambre des représentants par la Cour constitutionnelle, en raison de son absence non justifiée durant une année entière de travaux parlementaires, qu’il avait justifiée par son séjour à l’étranger pour une période de convalescence suite à une opération chirurgicale subie en Angleterre.